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Reconnaissance de la Palestine, une prime au Hamas

Il ne lui avait pas suffi de recevoir en grandes pompes à l’Elysée Ahmed al-Charaa, le chef d’Etat syrien, un ancien commandant jihadiste, il lui faut maintenant être le premier chef d’Etat européen à reconnaître l’Etat palestinien pour la plus grande joie du Hamas, un  mouvement terroriste islamiste, à croire que les français ont élu un néophyte en géopolitique. Une chose est certaine, les islamistes n’ont jamais été autant en cour à l’Elysée qu’aujourd’hui, et après cela on prétend lutter contre l’influence grandissante des Frères Musulmans dans notre pays, c’est consternant.

Dans l’annonce d’Emmanuel Macron, il y a le fond et il y a la forme.  Le fond : Outre que cet acte, fort en symbole, donne raison au Hamas pour son pogrom anti-juif en Israël le 7 octobre 2023 et semble faire peu de cas des 1 219 victimes de la barbarie islamique, dont des vieillards, des femmes et des enfants. Emmanuel Macron semble ignorer un point capital : Le Hamas à juré la destruction de l’Etat d’Israël et ne veut absolument pas reconnaître une solution à deux Etats : Israël – Palestine, sa volonté étant de rejeter à la mer la population israélienne et d’occuper son territoire laissé vacant. En clair, le chef d’Etat français reconnaît un Etat : la Palestine, alors que celle-ci ne reconnaît pas l’Etat d’Israël ??? une véritable histoire de cornecul ! En Israël on parle déjà de « tâche noire dans l’histoire française et dans l’aide directe au terrorisme« . Le général Macron à capitulé en rase campagne devant des meurtriers et s’est mis à dos un allié de la France, le seul capable de lutter efficacement contre le terrorisme islamique au Moyen-Orient. Quant aux Etats-Unis la réponse ne s’est pas faite attendre : « il s’agit là d’une décision imprudente » a immédiatement déclaré Washington.

Et puis il y a la forme, très discutable, qui entoure cette annonce de la reconnaissance de l’Etat palestinien : un vulgaire tweet posté en fin d’après-midi ce jeudi soir 24 juillet ! Une méthode qui en dit long. Quant au style il est rien moins que discutable : « Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’Etat de Palestine. J’en ferai l’annonce solennelle à l’Assemblée générale des Nations Unies, au mois de septembre prochain » . Toujours cette manie détestable de tout ramener à lui :  « j’ai décidé », « j’en ferai », alors que le roi disait « nous voulons ». La suffisance, l’arrogance en permanence. Et tout cela, pourquoi ? pour faire plaisir au Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (89 ans) dont tout le monde sait qu’il est corrompu jusqu’à la moëlle et qu’en fait « d’autorité » on devrait plutôt parler de « faiblesse », sa soi-disant autorité ne s’exerçant guère au-delà des murs de son palais présidentiel de Ramallah, son parti, le Fatah, ayant été largement battu par le Hamas à Gaza lors des élections législatives de 2006.  Heureusement qu’Emmanuel Macron ne dirige pas un haras car il a l’art de miser sur le mauvais cheval. On devrait aussi lui rappeler que l’influence de la France au Moyen-Orient est désormais quasiment nulle, ici comme ailleurs. Il est loin le temps, où  avec les anglais elle se partageait la Syrie, la Palestine, l’Irak et le Liban en découpant des frontières artificielles avec un double décimètre à la conférence de San Remo (avril 1920). C’était il y a cent ans, et depuis l’eau à cessé de couler dans les oueds.

Dernier point à propos de cette décision qui « encourage la terreur »: A l’heure, où l’on observe partout en Europe, et singulièrement en France, une montée de l’antisémitisme, quelles vont être les conséquences dans notre pays de cette « reconnaissance » dont se félicitent déjà LFI, Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard et Manon Aubry en tête, sans oublier Rima Hassan, apatride et réfugiée palestinienne ayant acquis la nationalité française en 2010. Espérons que cela ne donnera pas lieu à des agressions contre la communauté juive car si tel devait être le cas la responsabilité du chef de l’Etat serait grande. Ce qui est certain c’est qu’après un tel geste,  qui sert la propagande des islamistes, il aura perdu une grande partie des voix de celle-ci. Mais il s’en moque certainement, vu qu’il ne pourra pas se représenter en 2027.

Emmanuel Macron vient ainsi ‘accorder à une bande d’assassins du Hamas une légitimité institutionnelle et internationale inespérée, et au-delà d’une erreur diplomatique c’est une faute morale, ce qui est encore plus grave. En découvrant cette actualité, je n’ai pu m’empêcher de repenser à la célèbre phrase prononcée par Bonaparte, s’adressant à Talleyrand qui complotait avec Fouché, son ministre de la police : « Vous êtes un lâche, un homme sans foi, vous avez toute votre vie manqué à vos devoirs, vous avez trompé, trahi tout le monde .. tenez, Monsieur, vous n’êtes que de la merde dans un bas de soie ».

Jean-Yves Duval, journaliste écrivain

Ecrire pour exister !

Comme le prouve les étagères de nos bibliothèques remplies de livres anciens, écrire c’est marquer son empreinte dans le temps et hors du temps. C’est continuer à exister au-delà de la mort, c’est vouloir prolonger la vie indéfiniment.
Cela n’est en rien orgueilleux, ni présomptueux, c’est le propre de tout homme, et sa fierté, de laisser aux générations suivantes le fruit de son passage sur terre. Pour certains, il s’agira d’une entreprise léguée à ses enfants, pour d’autres le produit de leur imagination, de leur créativité à travers des récits, des fictions, des romans historiques qui nous aurons instruit et distrait.
Tous auront fait œuvre utile ici-bas. Alors que nous serons redevenus poussière dans notre cercueil, ou petit tas de cendres anonyme après avoir été incinérés, nos livres nous survivront, dans une bibliothèque familiale ou municipale, dans des cartons poussiéreux entreposés dans un grenier, ou cachés au fond d’une cave. Quelqu’un, un jour, les ressortira alors de l’oubli, et leur donnera une nouvelle vie.
En cela, écrire procure l’immortalité à chaque auteur et revient à partir à la conquête du graal ou de la pierre philosophale. C’est une aventure extraordinaire que vit chaque romancier et tout écrivain face à son ordinateur, dans le silence de la journée ou la torpeur de la nuit. Le livre transcende le calendrier et, si l’on songe à la bibliothèque d’Alexandrie, ne connaît que l’éternité comme ultime échéance. On comprend mieux pourquoi les bibliothèques sont des lieux magiques peuplés de fantômes bienveillants, tels Victor Hugo, Léon Tolstoi, Steinbeck, Alberto Moravia, Kessel, Albert Camus, Hemingway, Stendhal, Albert Londres, etc.
Elle sont une part de notre humanité, une boussole dans notre existence, une lumière sur notre chemin.

Une jeune policière agressée devant son domicile à Marseille : STOP, ça suffit !

Son compagnon, policier aussi, a également essuyé des jets de pierre des attaquants, des lâches qui attaquent en bande, en meute ! Où va s’arrêter l’ensauvagement, la decivilisation de notre société ? Il n’y a plus de peur du gendarme en France.
Mais après tout, un député LFI n’a-t-il pas déclaré « la police tue ! », comment s’étonner après cela de ce déchaînement de violences contre elle ? C’est une honte, et de tels propos devraient être sanctionnés très sévèrement. Que fait la justice ?
 On prétend que la police est le « bras armé » de la société, mais derrière le bras il y a une tête, or la tête politique est impuissante, incapable d’autorité. Un proverbe chinois prétend que « le poisson pourrit par la tête », force est de constater que nous en sommes là. La France est devenue un terrain de jeux vidéo où des adolescents veulent casser du flic, se faire des crânes de policiers. On attend quoi ? Que ceux-ci se fassent tuer ? De livrer les rues de nos villes à la maffia, la canaille, la pègre, aux trafiquants de drogue ? Que les honnêtes gens se bunkerisent dans leur logement, la peur au ventre ? Qu’ils se fassent rançonner, comme au Moyen-Age, par des bandits de grands chemins, dans chaque quartier ? Hier, on craignait les agents du guet, aujourd’hui on caillasse les patrouilles de bleus et on met le feu à leurs véhicules, quand on n’attaque pas les commissariats.
 Le respect n’existe plus, à l’égard de qui que ce soit, la justice n’inquiète plus les délinquants et criminels en raison de son laxisme et d’un code pénal qui protège bientôt davantage les fauteurs de trouble que leurs victimes. Les avocats ne défendent plus la veuve et l’orphelin, mais des truands, des voyous, des casseurs, des pilleurs.
 Il est urgent que nos gouvernants, ceux-là, ou d’autres, fassent preuve d’un minimum de courage et d’autorité, et donnent le souffle nécessaire à nos forces de l’ordre, si on veut éviter que ce pays ne sombre dans le chaos et l’anarchie.
 La vie est un rapport de force, et non de faiblesse !

Limoges, Nîmes, Grenoble, ces villes où la pègre dicte sa loi !

Guet-apens contre les forces de l’ordre par des bandes d’émeutiers, narcotrafics dans les quartiers avec règlements de compte sanglants … on ne compte plus les faits divers criminels dans notre pays, quelque soit l’endroit de l’Hexagone. L’insécurité est partout et a des causes multiples : agressions, vols, braquages de magasins, home-Jacking, etc. La population est terrorisée, et pas seulement la nuit, on croirait vivre un remake de « Peur sur la ville ».

2025 est l’été de tous les dangers !

On ne compte plus également le nombre de rodéos urbains, un vrai fléau, avec des victimes, même les fêtes ne sont pas épargnées et il faut à chaque fois des déploiements de force XXL (63 000 policiers mobilisés pour le 14 juillet) pour maîtriser la situation et éviter que la racaille ne pille les boutiques. La police, les pompiers, les ambulances sont pris pour cibles de jets de pierre, de tirs de mortiers et de cocktails Molotov. Parfois de fusil de chasse.

Face à cet ensauvagement du pays il n’y a plus de lieux tranquilles, que ce soit en villes comme à la campagne, où la vache ne rit plus que sur une étiquette de boite de fromage. La législation n’est plus adaptée aux exigences de l’heure et la justice trop laxiste, faute de places de prison disponibles. Dans les cités, les dealers imposent leur loi à coups de Kalachnikov, et tissent leur toile d’araignée pour engranger le plus de fric possible, au détriment de la sécurité des habitants et de la santé des consommateurs, qui sont autant de délinquants en puissance afin de pouvoir se payer leur dose de cocaïne quotidienne. Un SMIC a 1 500 euros/ mois est bien loin d’y suffire quand on sait qu’un gramme de coke coûte environ 65€, et que Jean-Luc Delarue, l’animateur télé, reconnaissait en consommer 20gr par semaine, faites le calcul.

On ne respecte d’ailleurs plus rien, pas même les écoles qu’on incendie, les hôpitaux où on agresse le personnel médical, ni personne : élus locaux, maires, agents de l’autorité, médecins, etc. C’est la loi de la jungle où prime la force, y compris parmi les conducteurs, auteurs de graves délits routiers comme de simples incivilités. Les gendarmes, ou policiers, ne font même plus peur à des adolescents encore boutonneux, qui ne redoutent pas davantage les tribunaux. En France la crainte de l’autorité a atteint un déficit abyssal en quelques années.

Certains scénarios noirs évoquent la possibilité d’une guerre civile au cours des années à venir entre des milices citoyennes et les narcotrafiquants, et ce, par suite de l’incapacité de forces de sécurité à juguler les violences urbaines. Quant à confier à l’armée le soin de faire régner l’ordre dans les cités, c’est une vue de l’esprit, les paras et les commandos marines n’ont pas été entraînés à cela et on ne va pas rejouer à Paris « la bataille d’Alger ».

Il est encore temps d’éviter le scénario du pire, mais faudrait-il, pour cela, agir efficacement et rapidement. Qui aura cette volonté chez nos hommes politiques, dont le courage n’est pas la principale vertu ?

En matière d’insécurité, nous sommes à la croisée des chemins, où nous réagissons, vite et fort, ou nous abdiquons face aux bandes criminelles, et nous sombrons, le choix est simple.

… Et pourtant, elle a raté deux fois le concours d’entrée à l’ENA !

En général le choix de la cour des comptes, un des grands corps de la nation, est réservé aux meilleurs, comme Sarah Knaffo, sortie major de sa promotion à l’ENA. Ensuite, on y entre comme auditeur, (comme au conseil d’Etat) avant de devenir maître des requêtes ou conseillère-maître, ce que Najat Belkacem est devenue … directement. C’est comme si elle avait reçu la croix d’officier, avant d’obtenir celle de la légion d’honneur. Par quel tour de magie ? C’est plus fort que de jouer au bonneteau ! 
Sa nomination indique : « sur proposition du Premier ministre », le mystère est ainsi levé. Et chacun après quoi, Boris Vallaud, le premier, mari de la citoyenne Najat, président du groupe parlementaire PS à l’Assemblée nationale, de jurer ses grands dieux qu’elle n’a bénéficié d’aucune faveur. Qui pourrait le croire ? En échange de quel service à venir ? L’ère du soupçon est là, et ses dénégations n’y changeront rien ! Et la nouvelle magistrate, pourra pousser des cris d’orfraie que cela ne changera rien non plus. C’est ce qui s’appelle des petits arrangements « entre amis », quand d’autres parlent de marchandage politique en prévision d’une éventuelle motion de censure sur le vote du budget, à la rentrée de septembre.
 Au-delà de cette faveur, qui ne doit rien à la méritocratie et tout au tripatouillage, on peut se demander ce que les « vrais » magistrats de la cour des comptes pensent de ce tour de passe-passe qui dévalue par voie de conséquences leur propre nomination dans un des corps les plus prestigieux de la République ? Quant au gens du peuple, aux gueux et aux sans-dent, ils seront une fois de plus écœurés par ces mœurs politiciennes indignes d’une authentique démocratie telle que Platon l’avait imaginée.
 Et puis une information chassant l’autre, ou plutôt un scandale succédant à un autre, on passera à autre chose et on oubliera cette épisode peu glorieux, un de plus, qui transforme chaque jour davantage la 5eme République en république bananière.
 Félicitations Mesdames et Messieurs, allez vous étonner après cela de la montée des extrêmes, gauche-droite dans notre pays, et de l’abstention grandissante des français lors des consultations électorales. Vous êtes vous-mêmes les artisans de l’affaiblissement de nos institutions et de la déconsidération de l’ensemble de la classe politique auprès de nos compatriotes.
 Les régimes politiques meurent de telles pratiques, indignes d’hommes et de femmes intègres, qui confondent « servir son pays » et « se servir du pays ».
Vous n’écrivez pas l’Histoire, vous la travestissez, pire vous la dénaturez, mais soyez sûr que cette même histoire vous jugera un jour.

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