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Lettre de Jean Jaurès aux instituteurs en 1888, toujours actuelle !

Ce matin parmi mes lectures j’ai découvert la lettre qu’il écrivait aux enseignants voici plus d’un siècle et demi et celle-ci n’a pas pris une ride, jugez-en plutôt :

« Vous tenez entre vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie. Les enfants qui vous sont confiés n’auront pas seulement à écrire, à lire, faire une addition et une multiplication. Ils sont français et doivent connaître la France, sa géographie, son histoire : son corps et son âme. Il faut qu’ils sachent quel est le principe de notre grandeur : la fermeté unie à la tendresse. »

A l’heure, où la nation française est tant dénigrée, ses statues d’illustres personnages déboulonnées, son drapeau tricolore et son hymne national conspués,  on se plait à rêver en lisant cela.

Cela fait plus de cinquante ans que nos politiciens sans scrupules, de droite comme de gauche, ont sacrifié l’école et immolé son enseignement sur l’autel républicain, et on s’étonne aujourd’hui qu’elle soit en danger. Quels bouffons !

En 2025, l’école à même, grande première, cédé   aux dealers les territoires des enfants, quelle honte, quelle lâcheté. Où est ce phare dans la nuit, cet asile inviolable du savoir ? L’école du renoncement a franchi un point de non retour en même temps que les professeurs ont perdu leur autorité … ils sont désormais au même niveau que les élèves qui ne les respectent plus. Comme ils ne respectent pas davantage les policiers et les magistrats !

Il y a longtemps que les profs sont tombés du piédestal de leur estrade et que le plafond de la classe leur est tombé sur la tête !

L’effort, le principe du mérite individuel, ces notions si chères  à Jules Ferry, sont bafouées chaque jour au profit d’un égalitarisme dévoyé et d’un bac dévalué, accordé à 90% des élèves, au prétexte du tout-au-même-niveau. Et d’un monde où rien ne s’élève et tout se nivelle. L’école n’est plus ce modèle d’exigence et d’élévation sociale copié dans le monde entier, de même que notre système de santé, qui faisait la fierté de la France, n’est plus une référence.

Tout part en quenouilles de qui faisait hier encore le prestige et la réputation de notre pays, son rayonnement dans le monde.

Ici, comme ailleurs, nous n’avons pas reculé, nous avons abdiqué, capitulé en rase campagne ! L’école française est disqualifiée après des décennies de renoncement, elle n’est plus qu’une institution vidée de son sens, engluée, dans un état de déliquescence avancée, et une inertie bureaucratisée, capable seulement de réformes cosmétiques.

Tristesse et désolation, France, qu’est devenue ta grandeur d’antan ?

On serait bien avisé de relire Jean Jaurès, et d’en prendre de la graine, même la gauche l’a oublié.

Jean-Yves Duval journaliste écrivain

L’adolescence confrontée à la folie meurtrière

57 coups de couteau à Nantes, 50 dans le Gard, pour tuer dans les deux cas, et pourquoi pas cent tant qu’on y est ? Les barbares sont entrés dans la ville !

La coïncidence est troublante, alors qu’à Rome, au cœur même de la basilique Saint-Pierre, deux chefs d’Etat, l’un américain et l’autre ukrainien, envisageaient ce week-end une solution pour mettre fin à la guerre face à la Russie, au même moment en France, dans une mosquée du Gard un individu lardait de cinquante coups de couteaux un fidèle venu se recueillir et prier, et le tuait.

Deux lieux de prières, des endroits considérés de tous temps comme sacrés, l’un pour rechercher un compromis, l’autre où un assassin accomplit son forfait meurtrier. Le meilleur et le pire dans une enceinte religieuse, allez y comprendre quelque chose. Et au centre des deux, la folie, la maladie psychiatrique jamais aussi présente dans nos sociétés chez une partie de la jeunesse, à la fois violente et violentee.

Accessoirement, si on peut dire, il devient normal d’assassiner sauvagement, 57 coups de couteau dans un lycée de Nantes à l’encontre d’une collégienne, ici une cinquantaine contre un homme venu se recueillir et prier ! A croire qu’il faut non seulement tuer mais s’acharner sur sa victime, là où un coup mortel suffit.

Il va falloir revoir notre histoire et revisiter nos manuels, ce n’est pas le Moyen-Age qui était barbare mais l’époque actuelle !

Jean-Yves Duval, journaliste écrivain

Les adieux à Franciscus à Saint-Pierre de Rome, beaucoup de larmes de crocodiles …

Ce matin 26 avril 2025,  en ce jour historique plus de 200 000 fidèles se sont réunis place Saint-Pierre et sur le parcours qu’a emprunté le cortège funèbre vers la basilique Sainte-Marie Majeure choisie comme dernière demeure par le pape argentin François. Il y a eu aussi des dizaines de présidents et de têtes couronnées présentes aux abords du Vatican pour rendre un dernier hommage au pape des pauvres et présenter leurs condoléances attristées. Sincères pour la plupart d’entre eux et pour d’autres moins.

Son appartenance à l’ordre des jésuites, partisans de la théologie de la libération à l’époque des dictatures sud-américaines, l’a porté naturellement aux côtés des plus démunis, des plus fragiles de nos sociétés. Et si cela a contribué à sa popularité au sein des classes populaires d’Europe, d’Asie, d’Amérique et d’Afrique cela n’a pas été toujours le cas, loin s’en faut, auprès des puissants de ce monde qui lui ont notamment reproché ses positions en faveur des migrants, mais pas que. On l’a aussi dénigré pour ses exhortations constantes appelant à la paix dans le monde, ainsi que sur des signaux contradictoires concernant l’homosexualité ou le divorce. Nul n’est parfait dans ce bas monde, même pas un pape.

François c’est l’anti-Trump capitaliste affairiste, égoïste, pour qui le mot solidarité c’est de l’hébreu. Mais chacun est dans son rôle si j’ose dire et peut-être que demain, en réaction, le conclave élira-t-il un pape conservateur qui représentera l’antithèse du défunt pontife. Le retour de balancier n’existe pas qu’en politique. Habemus papam !  Sans attendre ce moment cer Donald Trump et Volodymyr Zelenski, auquel se joindra Emmanuel Macron, se sont efforcés de bâtir des plans sur la comète dans le cœur même de la Basilique Saint-Pierre, à l’ombre du cercueil du Saint-Père. Celui-ci n’aurait sans doute pas désavoué une pareille initiative, le Vatican d’essence divine ne pouvant qu’encourager toute forme de dialogue, y compris, et surtout même, entre frères ennemis, car pour l’Europe et l’Ukraine l’Amérique n’est plus vraiment un allié. Ici, point d’humiliation semblable à celle offerte au monde en février dans le bureau ovale à Washington, sous peine de foudres célestes.  L’excommunication pendait au nez du coupable. On ne connaîtra bien sûr jamais la teneur des propos échangés dans ce haut lieu de la chrétienté mais l’espoir fait vivre et on ne peut qu’espérer, qu’avec la bénédiction urbi et orbi de François, même post mortem, les trois hommes auront progressé sur le chemin d’un accord de paix entre l’Ukraine et la Russie. On peut imaginer que les voix célestes auront inspiré les trois hommes auxquels n’a pu se joindre le principal intéressé, Vladimir Poutine, objet d’une condamnation par la Cour pénale internationale, et susceptible d’être arrêté manu militari à l’intérieur des frontières de l’U.E. Une église, à postériori une basilique, est certes un lieu inviolable mais le problème c’est d’y entrer et d’en ressortir.

Il y a donc eu ce matin autour du cercueil une multitude de femmes et d’hommes noyés sous le chagrin d’avoir perdu leur pasteur, et des dirigeants à qui l’hypocrisie commandait de faire bonne figure et d’affecter une tristesse de circonstance. Des dirigeants qui lui ont reproché des s’être intéressé un peu trop au temporel et pas exclusivement au spirituel, et d’avoir ainsi empiété sur leur leur plates-bandes, en clair d’être sorti de son périmètre de chef de l’église romaine.

Ils ne sont pas nombreux pourtant à pouvoir prétendre, comme lui, gouverner près d’un milliard et demi d’êtres humains répartis sur l’ensemble du globe. Emmanuel Macron, à titre d’exemple, a déjà bien du mal à rassembler soixante millions d’individus dans un Hexagone. Cela situe le niveau de l’échelle et oblige à un peu plus de modestie.

Alors, sans doute, qu’un peu d’humilité siérait à ces hommes politiques qui hier l’ont contesté, dénigré, et qui ce matin vont verser des larmes de crocodiles devant sa dépouille. Ils ne devraient pas oublier que L’église a plus de deux mille ans d’existence tandis qu’eux ne font que passer, tel un courant d’air au niveau de l’Histoire, le temps d’un quinquennat ou deux, un peu plus pour les dictateurs, cela leur permettrait de relativiser un peu leur pouvoir.

Mais en sont-ils seulement capables, j’en doute fort.

Jean-Yves Duval, journaliste écrivain

 

 

 

Ca va grenouiller sec au Vatican au cours des prochaines semaines

D’où l’expression les grenouilles de bénitier ! L’élection du 267eme pape promet en effet, comme à chaque fois, une belle foire d’empoigne entre les 135 cardinaux, électeurs du successeur de PierreDans leur grande sagesse, les pères de l’église ont interdit de scrutin les prélats âgés de plus de quatre-vingts ans, par crainte de sénilité sacerdotale. Une quinzaine d’entre eux figurent parmi les « papabilis » possibles, mais il en va ici comme pour la météo les prévisions sont souvent démenties par les faits, et les bookmakers londoniens risquent d’en être pour leurs frais.
L’esprit Saint présidera peut-être aux travaux du conclave, selon la formule consacrée, mais durant plusieurs jours le temporel va l’emporter sur le spirituel et ça va s’agiter dur du côté des soutanes pourpre pour choisir celui d’entre eux qui portera la mitre papale et la crosse de l’évêque de Rome.  On élira certes un ecclésiastique mais avant tout un « politique » de la curie romaine. Je rêverais d’être une petite souris pour assister à ce spectacle unique au monde, mais qui dit conclave dit huit clos total et même les chats, en plus des gardes suisses sont mobilisés, jusqu’aux trous de serrure qui sont bouchés.
Ce n’est pas rien en effet de choisir, et d’élire, le commandeur des croyants de près d’1 milliard et 1/2 de catholiques sur la planète, et à l’arrivée il y aura forcément des déçus. Ça va négocier tous azimuts, et d’ores et déjà, comme au PMU les pronostics vont bon train, ça va au-delà d’un guide religieux c’est aussi un chef d’Etat qu’il convient de sélectionner, et cela va donner lieu à d’intenses tractations de couloirs, et de multiples messes basses, entre conservateurs et progressistes, modernes et anciens, entre européens et candidats du tiers-monde. La fumée blanche, ça se mérite !
A l’extérieur aussi, dans toutes les chancelleries du monde, on va guetter attentivement les résultats du vote, chacun se souvenant qu’un Pape, Jean-Paul II fut le héros de la chute du communisme en restaurant la force spirituelle de l’Europe de l’Est, il n’y eut pas que Mickhail Gorbatchev pour précipiter l’anéantissement du bloc soviétique. Aujourd’hui le maître de la Russie a restauré l’église orthodoxe que pourchassa en son temps le KGB dont il fût un zélé serviteur, pour un faire un outil à sa botte avec la complicité du patriarche de Moscou Cyrille, lui-même ancien membre du KGB.
C’est dire le rôle et l’importance de la religion dans la gestion des affaires du monde. La France a d’ailleurs deux ambassadeurs en Italie, un auprès du gouvernement italien qui réside au Palais Farnèse et l’autre auprès du Saint-Siège, car même si le Vatican est le plus petit Etat du monde avec seulement une superficie de 44 hectares et une population de quelques neuf cents habitants, son rayonnement dépasse largement les frontières italiennes. Au demeurant dans la plupart des capitales il existe une nonciature, comme à Paris, où le nonce apostolique a rang d’ambassadeur. La diplomatie vaticane est d’ailleurs l’une des plus puissantes qui soit, grâce à son maillage territorial très dense sur les cinq continents, son réseau d’innombrables fidèles, de curés et d’évêques, et surtout ses archives uniques, vieilles de plus de deux mille ans, ce qui fait d’elle aussi un service de renseignement redoutable, à l’égal des meilleurs.
On comprend dans ces conditions que les chapeaux rouges vont s’activer à la manœuvre et que pour élire le premier berger du troupeau quelques coups machiavéliques ne sont pas exclus car les appétits de certains invités à la table du Seigneur sont grands.

Ce ne sont pas à de vieux cardinaux qu’on va apprendre à faire des grimaces même si les octogénaires ne participeront pas au vote dans la chapelle Sixtine.

Et quant à m’avancer sur le nom du successeur de François, je m’en garderai bien, ne dit-on pas que les voix du Seigneur sont impénétrables ? 
Jean-Yves Duval journaliste écrivain

Quand les surveillants de prison ont peur, cela en dit long sur l’état du pays

La France est devenue depuis quelques années un étrange pays, où il faut faire patrouiller la police devant les écoles, les lycées, les synagogues, les mosquées et les églises parfois, sans parler des transports en commun, ce qui n’empêche pas l’assassinat d’enseignants et d’enfants ou d’adolescents lors de rixes entre bandes. C’est dire le climat d’insécurité dans lequel nous vivons quotidiennement. Et je ne parle pas des menaces terroristes et du dispositif Sentinelle, avec des militaires en armes dans la plupart des lieux publics, les gares et les aéroports. Va-t-il falloir désormais y ajouter des patrouilles de police et de gendarmerie aux abords des centres pénitentiaires afin que les surveillants de prisons puissent être protégés ?

C’est bien ce qui risque de se produire au cours des mois à venir si les menaces à l’encontre de ces personnels, l’incendie de leurs voitures sur les parkings, les tags sur leurs maisons, ne cessent pas rapidement. Et demain, à quoi doit-on s’attendre ? Où va s’arrêter cette spirale de l’agressivité, de la violence qui affecte notre société et touche nos villes et nos villages. Et je ne parle pas des policiers de la BRI épuisés après cent heures de travail par semaine, quand ce n’est pas cent vingt, cent trente, des gendarmes de plus en plus nombreux à démissionner chaque année, des hospitaliers surbookés et des pompiers caillassés dans les cités, etc. etc. Nos dirigeants préfèrent se fermer les yeux et les oreilles, aveugles et sourds face à la détresse de ces fonctionnaires qui ont le blues, font des Burn out et multiplient les arrêts maladie, voire se suicident avec pour toute récompense une médaille sur le drapeau tricolore qui recouvre leur cercueil, et des paroles, toujours les mêmes, d’un ministre à l’intention de la veuve et des orphelins. Fermez le ban !  Notre pays, dont les services publics sont en déliquescence, est de moins en moins bien protégé et soigné alors que ce sont là les missions premières d’un Etat. De plus en plus en plus de personnes baissent les bras devant ce manque de considération et un tel mépris, peut-on leur reprocher ? Cela fait des décennies que tout fout le camp, que tout va à vau-l’eau,  et rien n’a été fait pour arrêter l’hémorragie, alors comment s’étonner aujourd’hui que le patient agonise ? Ce qui arrive était écrit, ici comme dans une multitude d’autres domaines. La France à le triste privilège d’être en faillite, financièrement et moralement.

Les « matons » ont peur ! Déjà qu’ils vivent une situation presque identique à celles des criminels et délinquants emprisonnés, comme eux, entre quatre murs, qu’ils subissent en permanence leurs insultes dans les couloirs des maisons d’arrêt ou des Centrales, on va maintenant jusqu’à les menacer de mort, y compris à leur domicile, leur anonymat n’étant toujours pas à ce jour protégé.  Ils vont travailler la peur au ventre après des nuits d’insomnie, pour des salaires que le premier footballeur professionnel venu n’accepterait pas, et encore moins le guetteur dans la cité, vérifiant sans cesse sur le trajet « prison-maison » qu’ils ne font pas l’objet d’une filature par des sicarios de cartels de la drogue ou de chefs mafieux, avec le risque, au bout du chemin, d’être rafalé à la kalachnikov. Ces fonctionnaires, comme tant d’autres, doivent raser les murs et surtout laisser l’uniforme sur leur lieu de travail de crainte d’être identifiés par d’anciens détenus ayant recouvré la liberté.

La honte a changé de camp, elle est désormais dans celui des honnêtes gens et des serviteurs de la République ! C’est indigne d’un Etat de droit et d’un « grand » pays comme le nôtre !

Alors, oui, on se plait à rêver à un régime pénitentiaire comme il en existe au Salvador, pays qui compte la plus dense population carcérale au monde. Un séjour à Cecot (Centre de confinement du terrorisme), implanté à 80 kms de la capitale San Salvador, vous garantit un séjour en enfer. Un bol en plastique, sans couverts, pour se nourrir, (ici pas de cantine, la nourriture est déposée devant les grilles)  une bassine d’eau pour se laver, mais pas de serviette, juste un gobelet pour se rincer, un coin W.-C. mais pas de papier hygiénique, les prisonniers dorment sur des couchettes métalliques superposées, sans couverture ni oreiller, à soixante, soixante-quinze, par cellule d’une centaine de mètres carrés.  Un univers qui n’est pas sans rappeler un élevage de poules en batterie. Ajoutez à cela une discipline de fer, avec au moindre faux pas direct la cellule d’isolement.

Avec 14 000 détenus, Cecot a de quoi faire rougir le directeur de Fleury-Mérogis, le plus grand centre pénitentiaire d’Europe, qui en accueille seulement 3 500 ! Autre différence majeure, les détenus de Cecot purgent des peines allant de 100 à 1 600 ans de prison, vous avez bien lu, autant dire qu’il ressortiront de cet endroit les pieds devant. Pour préserver leur identité, tous les gardiens sont encagoulés avec une tenue anti-émeute, après des condamnations prononcées par des juges anonymes lors de procès en visioconférence. On comprend que Donald Trump désire sous-traiter au Salvador et son président, Nayib Bukele, l’avenir des migrants entrés clandestinement aux Etats-Unis, ou les criminels les plus endurcis. Contre paiement bien sûr. Près de 250 d’entre eux viennent déjà d’être transférés au Salvador  contre la somme de 6 millions de dollars par an.

On comprend dans ces conditions que ce pays qui possède les gangs les plus sanguinaires d’Amérique latine, le Barrio 18 ou Mara Salvatrucha 13, ait remporté la bataille contre l’une des criminalités les plus féroces que la planète ait connue, avec il y a encore quelques années des taux de morts par homicide dépassant ceux à l’époque des pays en guerre, d’où sa réputation de « coupe-gorge du continent américain »

On comprend aussi, avec de telles mesures, que le président Bukele, qui s’est lui-même autoproclamé sur les réseaux sociaux comme le dictateur le plus cool de la planète,  bénéficie d’une popularité de près de 90%.

Reste une question : Entre la démocratie qui ne sait pas protéger ses citoyens ou un Etat autoritaire, assez peu respectueux des droits de l’homme, le choix est cornélien. Une chose est certaine, le Salvador est devenu aujourd’hui le pays le plus sûr de l’Amérique, après le Canada et selon la même étude de l’Institut Gallup, la France se situe quant à elle 27 places derrière. A chacun de se faire sa propre opinion.

Comme aurait dit Roger Gicquel, présentateur du 20 Heures de TF1 dans les années 80, la France toute entière a peur !

Jean-Yves Duval, journaliste écrivain

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