Catégorie : La plume au vent Page 10 of 41


Il y a quelques jours à Evian, un jeune pompier volontaire a tenté de dissuader un conducteur, chauffard serait un mot plus approprié, de se livrer à un rodéo dangereux devant la caserne. Ce dernier n’a pas hésité à percuter violemment le soldat du feu et à lui cracher dessus au passage. Un acte ignoble qui mérite d’être sanctionné très lourdement comme tous ceux commis à l’encontre des personnes détentrices de l’autorité et porteuses d’un uniforme.
Après avoir été pendant un long moment entre la vie et la mort, l’état de santé du pompier s’est aujourd’hui amélioré et serait désormais hors de danger. Un grand merci à lui pour son acte héroïque face à une fripouille dégénérée et débile qu’on devrait mettre au milieu d’un incendie pour voir s’il court aussi vite, qu’il roule avec sa voiture lors d’un rodéo. Rappelons que chaque année ces pompiers volontaires sauvent des milliers de vie, du feu, de la noyade, lors de collision sur la route ou à l’occasion de tempêtes et qu’ils n’hésitent pas à payer du prix de leur existence leurs actes héroïques. S’en prendre à eux, comme ici, ou en les caillassant lorsqu’ils interviennent dans les cités pour des feux de poubelles, est une honte et constitue un acte ignominieux indigne d’êtres qui se disent civilisés.
La justice doit avoir la main lourde envers ces délinquants et criminels, comme à l’égard des auteurs de faits de violence à l’encontre des fonctionnaires du service public tels que les policiers, les enseignants, les magistrats et les personnels pénitentiaires

Déjà exclus une première fois, deux élèves harceleurs d’un établissement scolaire de Saint-Tropez on été réintégrés sur décision du rectorat, en dépit d’un mouvement de grève d’une centaine d’enseignants indignés par leur retour en classe.
Et voilà qu’à peine revenus au collège ces deux ados au profil des Dalton, ont recommencé leurs manœuvres d’intimidation à l’égard de leur victime … incroyable et inexcusable ! Le comble c’est que si ces mauvaises graines sont revenues c’est suite à une démarche de leurs parents, qui devraient plutôt avoir honte de leur comportement et s’excuser auprès le l’élève harcelé, pris pour cible de leur cruauté. Ces sauvageons, comme disait Jean-Pierre Chevènement ancien ministre de l’Intérieur, viennent de nouveau d’être « interdits « de séjour » de l’établissement, mais nul doute que leurs parents vont à nouveau faire appel de la décision du proviseur, peut-être même auprès du tribunal administratif. Voilà comment aujourd’hui notre société protège les délinquants, plutôt que les victimes !
Mais que font les gendarmes de St-Tropez ? Allons, Cruchot sévissez et mettez moi ces petites racailles en cellule, où est leur véritable place !

Sur mon bloc-notes de cette semaine, j’ai retenu trois faits saillants qui ont transcendé l’actualité.
Le premier est la poignée de main honteuse et humiliante, indigne d’un président de la République française avec le terroriste syrien Al-Joulani, reçu en grandes pompes à l’Elysée.On se souviendra longtemps de cet accueil ignominieux, véritable insulte à la mémoire des victimes et des familles des attentats terroristes du Bataclan et du Stade de France qui ont ensanglanté Paris le 13 novembre 2015, causé la mort de quatre-vingt-dix personnes et blessé plusieurs centaines. Comment pourrait-on oublier ? Or, à cette époque l’actuel chef de la Syrie était le leader incontesté d’Al-Nostra un groupe de fanatiques islamistes a l’origine de cette tuerie et de cette barbarie.
Macron a beau nous expliquer par A + B qu’il s’agit ni plus ni moins de real politique et que si nous ne faisons rien la Syrie tombera dans l’escarcelle de la Russie, de la Chine, de la Turquie ou de l’Iran, (il est d’ailleurs bien le seul à croire encore à une influence française au Proche et Moyen-Orient) rien ne l’obligeait à tous ces salamalecs envers le jihadiste sur le perron de l’Elysée, ni à vouloir à tout prix être le premier chef d’Etat occidental à le recevoir en visite officielle. Il n’arrive déjà pas à obtenir de l’Algerie la libération de l’écrivain Boualem Sensal, c’est dire sa crédibilité.
A sa place, je mettrai le drapeau tricolore du palais en berne, comme d’autres portent une cravate noire en signe de deuil, car ce geste symbolique désastreux a écorné gravement nos valeurs de démocratie. On se souvient que sous François Hollande un livre est paru sous le titre : « Un président ne devrait pas dire cela », sous Emmanuel Macron le titre pourrait être : « Un président ne devrait pas faire ça ! » Une chose est certaine, cette poignée de main d’ Emmanuel Macron restera à tout jamais comme une tache indélébile qui marquera au fer rouge ses deux quinquennats du sceau de l’infamie.
