Sur mon bloc-notes de cette semaine, j’ai retenu trois faits saillants qui ont transcendé l’actualité.
Le premier est la poignée de main honteuse et humiliante, indigne d’un président de la République française avec le terroriste syrien Al-Joulani, reçu en grandes pompes à l’Elysée.On se souviendra longtemps de cet accueil ignominieux, véritable insulte à la mémoire des victimes et des familles des attentats terroristes du Bataclan et du Stade de France qui ont ensanglanté Paris le 13 novembre 2015, causé la mort de quatre-vingt-dix personnes et blessé plusieurs centaines. Comment pourrait-on oublier ? Or, à cette époque l’actuel chef de la Syrie était le leader incontesté d’Al-Nostra un groupe de fanatiques islamistes a l’origine de cette tuerie et de cette barbarie.
Macron a beau nous expliquer par A + B qu’il s’agit ni plus ni moins de real politique et que si nous ne faisons rien la Syrie tombera dans l’escarcelle de la Russie, de la Chine, de la Turquie ou de l’Iran, (il est d’ailleurs bien le seul à croire encore à une influence française au Proche et Moyen-Orient) rien ne l’obligeait à tous ces salamalecs envers le jihadiste sur le perron de l’Elysée, ni à vouloir à tout prix être le premier chef d’Etat occidental à le recevoir en visite officielle. Il n’arrive déjà pas à obtenir de l’Algerie la libération de l’écrivain Boualem Sensal, c’est dire sa crédibilité.
A sa place, je mettrai le drapeau tricolore du palais en berne, comme d’autres portent une cravate noire en signe de deuil, car ce geste symbolique désastreux a écorné gravement nos valeurs de démocratie. On se souvient que sous François Hollande un livre est paru sous le titre : « Un président ne devrait pas dire cela », sous Emmanuel Macron le titre pourrait être : « Un président ne devrait pas faire ça ! » Une chose est certaine, cette poignée de main d’ Emmanuel Macron restera à tout jamais comme une tache indélébile qui marquera au fer rouge ses deux quinquennats du sceau de l’infamie.