Mon dernier ouvrage « Le rêve éveillé du calife » est un roman d’espionnage dont l’action se déroule au Proche-Orient. Il fait intervenir plusieurs services spéciaux, en particulier français (DGSE) et russe (FSB) dans un contexte historique qui rappelle la terreur qu’a fait régner ces dernières années l’Etat islamique en Irak et en Syrie. Au même moment en France un jeune conférencier à l’académie du renseignement se trouve victime d’une fatwa tandis que sa compagne, musulmane d’origine maghrébine, démantèle pour les douanes un réseau islamiste qui se livre au blanchiment d’argent et au trafic d’armes.
Pour écrire ce livre au plus près de la réalité j’ai dû effectuer de nombreuses recherches et mes relations avec d’anciens responsables des services secrets français, tel que l’ancien général de Marolles qui fut chef du service action du SDECE et directeur du renseignement de la centrale du boulevard Mortier, m’ont beaucoup aidé pour décrire certaines scènes.
Le fait d’être allé en Arabie saoudite lors de la première guerre du Golfe, d’avoir accompagné certaines forces spéciales notamment en Somalie et en Bosnie, m’a aussi beaucoup aidé.
Pour ce roman je me suis efforcé de privilégier une écriture comparable à celle d’un scénario (en découpant le récit en plans séquence) car je pense que cette histoire pourrait faire un sujet de film, un peu dans l’esprit de la célèbre série de Canal +, « Le bureau des légendes ». Reste maintenant à trouver un producteur, ce qui est une autre histoire.
Par ses références historiques à l’Islam, au contexte géopolitique très complexe du Moyen-Orient, ses descriptions détaillées de l’univers militaire et des agents qui opèrent dans l’ombre, « Le rêve éveillé du calife » est un de mes romans le plus abouti, un de ceux dont je suis le plus fier.