Lire Deon Meyer c’est se plonger dans le climat de l’Afrique du Sud post-aprtheid. Et pour moi qui y ai effectué plusieurs reportages c’est retrouver la beauté des vignobles du Cap, l’université de Stellenbosch, les bidonvilles de Sowetto et de Durban mais aussi le parc Kruger et la vue magnifique du Cap.
Avec « La Proie » cet auteur de polars, amoureux de la France et du rugby (on se demande pourquoi) nous fait partager le quotidien des Hawks cette brigade anti-criminalité du Cap confrontée à deux énigmes qui pour leur résolution n’en feront plus qu’une.
Tout commence par un meurtre inexpliqué dans le Rovos, le train le plus luxueux du monde. Un dossier pourri pour les enquêteurs qui vont être confrontés à une manipulation de la puissante sécurité d’Etat sud-africaine.
Parallèlement à cette première histoire vient s’en greffer une seconde, qui se déroule en Europe, et qui nous fait pénétrer dans les coulisses d’un complot visant à assassiner le chef d’Etat sud-africain soupçonné de corruption par ses camarades de l’ANC.
Entre anciens combattants de Mandela, agents spéciaux et policiers le combat va être féroce et le suspens garanti jusque dans les dernières pages du livre, écrit par un maître du thriller.
Je vous recommande la lecture de ce roman, qui m’a fait passer un excellent moment, -560 pages – paru chez Gallimard dans sa série noire. Il y a de fortes chances que vous deveniez addict de cet auteur et de ses autres ouvrages, et il n’y a pas de mal à se faire du bien.