Ceux qui me connaissaient dans la vie, ceux qui me lisent sur ce site connaissent mon attachement pour l’Afrique. Ici-mène je vous ai présenté mon ami Ibrahima Thiam, secrétaire général de l’INSERM et ancien candidat à l’élection présidentielle sénégalaise. J’aimerais également vous présenter un autre de mes amis, originaire lui du Mali.

J’ai connu Souleymane Traore à Paris en 2009, alors que nous étions condisciples a l’INHESJ, l’Institut National des Hautes Études de Sécurité et de Justice. Durant un an nous avons partagé les enseignements et les conférences de ce prestigieux Institut de réputattion internationale où  nous avons été nommés par la Ministre de l’Intérieur de l’époque, Mme Michèle Alliot-Marie,   et nous avons ensemble effectué un voyage d’études en Roumanie.  Je suis journaliste, spécialiste des questions de défense et de sécurité, il est contrôleur Général de police et depuis peu Directeur général de la police nationale de son pays, le Mali, et l’Afrique nous a rapproché.

Apres être sorti major de la promotion des élèves africains de l’école des commissaires de police à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, diplômé de l’ENA au Mali, effectué des stages à Moscou et a l’académie du FBI, à Quantico, il aussi été en poste à Paris comme conseiller d’ambassade et il est aujourd’hui chargé de traquer les malfaiteurs et les les terroristes dans un pays en proie à la violence quotidienne et aux jihadistes. Comme on le voit, Souleymane peut se flatter d’une carrière bien remplie et d’une ascension remarquable dans cette grande administration régalienne qu’est la police.

En prenant ses fonctions en décembre dernier à Bamako il a annoncé sans attendre la couleur : « être le cauchemar des délinquants et des criminels ». Je souhaite de tout cœur qu’il réussisse et mes vœux l’accompagnent dans cette mission de sécurité essentielle pour son pays.

Sa présence, là où il est aujourd’hui,  me rappelle que j’ai interviewé il a plusieurs années de cela un des anciens président du Mali, Alpha Oumar Konare, dans sa résidence de Bamako, et que depuis je garde un attachement particulier à ce pays où les troupes françaises de Barkane s’efforcent de maintenir la paix. Bon courage a lui, je ne doute ni de sa volonté, ni de son énergie et encore moins de ses compétences. Quant à notre amitié, inutile de préciser qu’elle est indéfectible.