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La vérité si je mens : Le Père Noël est-il de droite ou de gauche ?

On le reconnaît entre mille à sa longue barbe blanche et sa lourde silhouette enveloppée dans une houppelande rouge. Et pour ceux qui en douteraient encore il suffit de regarder son véhicule, un magnifique traîneau tiré par deux rênes, ce qui, à proprement parler, n’est pas un modèle ordinaire.

Je le confesse, j’ai cru à ce personnage légendaire jusqu’à mes sept ans, que l’on dit être l’âge de raison, et je n’en ai pas honte. Je revendique même quelques décennies plus tard d’avoir gardé une âme d’enfant qui me protège, telle une carapace rassurante, des multiples agressions et tracasseries de la vie quotidienne.

Je ne regrette qu’une chose, qu’on assimile Saint-Nicolas à Coca-Cola, ce qui tend à démystifier le vieux bonhomme rouge qui pénètre nuitamment chez les gens par la cheminée afin de déposer leurs cadeaux aux enfants sages. Je regrette aussi ce récent sondage qui contribue à écorner cette croyance en affirmant que le niveau social, les diplômes ou encore les revenus exerceraient une influence sur l’âge auquel on cesserait de croire au Père Noël.

Que font les sondeurs d’opinion de la magie de Noël ? N’existent-ils que pour nous faire perdre nos illusions et abandonner nos rêves ?

Là, où ils décrochent le pompon, c’est lorsqu’ils nous apprennent que les personnes « de gauche » cesseraient d’y croire plus tôt que les autres. Faut-il y voir là une trace quelconque de l’héritage marxiste ? Et pourtant les électeurs de Jean-Luc Mélenchon n’ont-ils pas cru au Père Noël en pronostiquant l’arrivée de leur poulain à l’Elysée l’année dernière ? Les mêmes sondeurs nous indiquent que les gens de droite croiraient volontiers, et plus longtemps, au Père Noël. Est-ce parce qu’ils sont des défenseurs des valeurs de la famille et de la tradition ? Valérie Pécresse, c’est vrai, voyait, elle aussi, son nom en haut de l’affiche en 2022. Leur déception, à l’un et à l’autre, n’en a été que plus rude !

Voilà ce que c’est que d’être plus naïf que la moyenne.  Et ce n’est pas la faute du Père Noël, car quoi qu’en disent les acteurs du Splendid, Gérard Jugnot le premier, le Père Noël n’est pas une ordure.

 

Rentrée scolaire, harcèlement et abaya

La rentrée scolaire 2023 a  été marquée par deux événements d’une inégale importance : le suicide d’un garçon victime de harcèlement à Passy et l’interdiction de l’abaya, vêtement prétendument religieux (musulman) alors qu’il est d’origine maghrébine.

Dans le premier cas, on peine à trouver ses mots tellement cette situation, récurrente, est monstrueuse et dramatique. Comment peut-on imaginer un adolescent conduit à se pendre dans sa chambre parce que certains de ses camarades de classe se moquaient de lui, l’injuriaient, au point faire de sa vie un enfer, et vouloir se supprimer.  Qui sont ces petites frappes, (il n’y a pas d’autres mots) garçons ou filles, capables de se conduire pareillement ? Leur comportement augure bien mal leur entrée dans la vie et on ne sera pas surpris  de les retrouver d’ici quelques années dans le prétoire d’un tribunal, sur le banc des accusés.. Ils ne sont rien d’autres en effet que de la graine de délinquants ! L’ancien ministre de l’intérieur Jean-Pierre Chevenrment avait un mot pour les qualifier «  sauvageons », on pourrait aussi bien dire racaille.

Ces enfants « meurtriers » ne  sont, ils et elles, que des voyous car le féminin voyelles n’a pas de sens ici.  Questions : Qui sont leurs parents ? Quelle éducation ont-ils reçu d’eux ?  Et devant de telles tragédies les pouvoirs publics ne peuvent que constater, déplorer, s’indigner,  alors qu’on leur demande d’agir. C’est pour cela qu’ils ont été élus, agir, sinon qui d’autre peut le faire ? Les acteurs ce sont eux, car en démocratie nous ne sommes que des spectateurs, le plus souvent impuissants, démunis.

Dans une société qui se respecte les  parents de ces petits monstres devraient pouvoir être poursuivis et condamnés car ils sont responsables de leurs enfants mineurs.  Quant aux ados impliqués ce n’est pas de les changer d’école, où ils pourront poursuivre leurs méfaits, qu’il faut,  mais les exclure du système scolaire. L’école n’est pas une arène pour leurs jeux macabres.  La mort d’un innocent est donc devenue  à ce point insignifiante dans notre pays ? Que fait-on également de la douleur de cette mère, et de ses semblables, qui a découvert son fils pendu au bout d’une corde ? Sa vie est irrémédiablement fichue. Résultat, deux existences brisées tandis que le, les coupables vivent comme si de rien n’était, sans même le moindre remords alors que leur conscience  (mauvaise)  devrait les hanter jusqu’à leur mort.

Les mots, les belles promesses ne suffisent plus, il faut des actes afin de terroriser ces petits terroristes des cours de récré ! Cette violence des mots, qui tue, n’a que trop duré   et fait de trop nombreuses victimes. Agissez messieurs les ministres, (éducation nationale, justice, sports) agissez enfin et mettez fin à cette impunité  !

Quand a l’abaya, vêtement maghrébin nous sommes en France, pays où existe la séparation de l’Etat et de l’église, quelle que soit l’église, chrétienne, hindouiste, juive où musulmane. Nous sommes une République laïque, et pas un État  religieux, où chaque individu, qui plus est élève, doit se conformer aux lois, et ce quelque soit sa confession. A l’école tous les signes ou vêtements religieux distinctifs sont proscrits et il appartiendra au Conseil f’Etat saisi de dire si l’abaya présente ou non un caractère religieux.

Le courage politique, comme le courage tout court,  ne serait-il qu’un lointain souvenir, une vertu oubliée, passée de mode  ?

 

 

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