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Mélenchon-Larcher, les injures volent bas !

Le fait, qu’à l’unisson avec les députés LFI, le patron des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, recourt de façon permanente à l’agressivité verbale et l’invective ne justifie aucunement que le troisième personnage de l’Etat, le président du Sénat, Gérard Larcher, se rabaisse à son niveau et lui intime l’ordre de « fermer sa gueule » au cours d’une émission à la radio. Comment espérer après cela un apaisement de la société française quand ses élus montrent un si mauvais exemple.

Tous les spécialistes en communication corporelle vous le diront, l’agressivité verbale constitue souvent le signe avant-coureur de l’agression physique. Les hôtesses de caisses dans les grands magasins le savent bien qui lorsqu’elles voient un client montrer des signes d’impatience en tapant du doigt sur le tapis, il y a de grande chance qu’arrivé à sa hauteur il l’invective, voire la gifle, ce qui arrive plus souvent qu’on ne pense. La violence verbale et physique n’a jamais été aussi grande depuis quelques années, et cela ne va pas s’arranger au cours des années à venir.

De là, à dire que l’échange de quolibets entre les deux hommes politiques va se terminer par un pugilat en règle, il n’y a rien de moins sûr, et pourtant au 19 et 20ème siècle lorsque des responsables politiques avaient des choses à se reprocher, cela pouvait donner lieu à un duel à l’épée au petit matin, sur le pré, en présence de témoins. C’est ainsi que le 21 avril 1967, Gaston Deferre le maire de Marseille, député SFIO, et le gaulliste René Ribière, élu du Val-d’Oise, ont croisé le fer, malgré la forte désapprobation de De Gaulle. Les deux hommes se sont affrontés sous les frondaisons d’un parc de Neuilly, chemise blanche, col ouvert et manches retroussées. Quatre minutes plus tard l’un des deux duellistes, René Ribière, ayant été touché deux fois au bras, Gaston Deferre fut déclaré vainqueur, réglant ainsi définitivement leur différend.

Aujourd’hui, on a un peu l’impression, cinquante-six ans après, de revivre un remake de cette scène digne d’un film de cape et d’épée avec l’affaire Mélenchon- Larcher. Songez en effet que la veille du duel Gaston Deferre avait apostrophé à l’Assemblée nationale son adversaire, qui l’interrompait sans cesse, d’une remarque cinglante : « Taisez-vous, abruti !»  On connaît la suite, trois assauts et deux estafilades plus tard tout était réglé.

Là, où cette altercation, sabre au clair, tourne à la mascarade c’est quand le facétieux Deferre avoua un peu plus tard avoir visé l’entrejambe de son adversaire pour lui gâcher sa nuit de noces, celui-ci se mariant le lendemain. Ce duel de 1967 fut le dernier duel en France, alors qu’ils avaient été interdits par le cardinal de Richelieu, principal ministre de Louis XV, par un édit du 2 juin 1626, au motif qu’ils décimaient les jeunes nobles du royaume de France.

Mais qui sait, peut-être apprendra-t-on un jour que le crypto-révolutionnaire Mélenchon et le débonnaire Gérard Larcher, pour faire oublier leur affligeante altercation digne d’une cour de récréation, se sont affrontés, fourchettes en mains, autour d’une poularde aux morilles et d’une bouteille de Romanée-Conti dans la salle à manger privée du président du Sénat au palais du Luxembourg. Avec pour seul risque une indigestion.

Autre temps, autre mœurs, courageux, mais pas téméraire !

 

Tous mes vœux de bonheur à Madeleine et Jacob

 Quand une riche héritière américaine se marie avec un magnat de l’automobile texan les fastes de la cérémonie se devaient d’être à la hauteur de cette union démesurée à 54 millions d’euros.

Voyage outre atlantique en jet privé, et pour l’enterrement de la vie de jeune fille de Madeleine Brockway repas assorti d’un concert de violoncellistes à l’opéra Garnier privatisé et fleuri pour l’occasion de 40 000 fleurs venues spécialement des Pays-Bas, puis direction le Château de Versailles, lui aussi privatisé, pour y passer la nuit. L’histoire ne dit pas si elle a dormi dans la chambre de Louis XIV. Ensuite croisière en bateau sur la Seine, suivie d’une coupe de champagne au sommet de l’Arc de Triomphe et d’un shooting photo au pied de la Tour Eiffel, vidée de ses visiteurs pour l’occasion, cela va de soi.

Enfin est arrivé le jour J, celui du mariage avec Jacob LaGrone, célébré au château de la Villette avec un concert privé puis un spectacle de drones. La mariée était habillée en Dior avec sac Chanel comme il se doit. Selon les estimations, ce mariage aurait coûté 59 millions de dollars aux parents de la mariée, autant dire qu’en cas de divorce des tourtereaux les indemnités compensatoires seront gratinées.

Autant d’argent dépensé, de magnificence, de luxe et de lustres, à une époque où la précarité n’a jamais été aussi grande à de quoi faire grincer les dents. Et pas seulement aux sans-dents si chers à François Hollande. Tout cet étalage de richesse à l’heure où les Restos du cœur ne peuvent plus servir tous les malheureux et damnés de la Terre est, je le dis clairement, choquant.

Le marxisme qui prétendait améliorer le sort des plus démunis en nivelant les revenus par le bas a lamentablement échoué et le capitalisme de son côté, qui promettait de mieux répartir les ressources, n’a fait que de générer et d’aggraver les inégalités. Résultat : En 2023 les riches sont encore plus riches et les pauvres toujours plus pauvres. Face à cette Bérézina il y a urgence à imaginer un nouveau concept économique en isme.

Quant à Madeleine Brockway et Jacob LaGrone, les deux héros de cette chronique, La vérité si je mens, nous pouvons les remercier d’être venus en France dépenser leur argent et d’avoir rendu un peu plus riches les fournisseurs et sous-traitants de la fête, sans appauvrir davantage les observateurs que nous sommes face à une telle gabegie.

La seule chose que les mariés n’ont pas pu acheter est la météo et ce jour-là il pleuvait sur Paris,  plus belle ville du monde. Mais ne dit-on pas « mariage pluvieux, mariage heureux ». Une chose est certaine, Madeleine et Jacob ont fait mentir le proverbe, pour eux, c’est sûr, l’argent fait le bonheur !

Cette France qui ne nomme plus les choses, au risque de se perdre

Dimanche dernier en Argentine le candidat d’extrême-droite, Ravier Milei, a été élu très largement président de la République et quelques jours plus tard, aux Pays-Bas cette fois, Geert Wilders, lui aussi d’extrême-droite, remportait haut la main les élections législatives. Pendant ce temps en Irlande, Dublin était la proie d’une soirée d’émeutes jamais vue jusque-là, des skinheads s’en prenant à des immigrés, à la suite d’une attaque au couteau commise par un agresseur d’origine étrangère.  

Bien qu’ils se soient déroulés à des milliers de kilomètres de distance ces trois événements ont un facteur commun, l’insécurité et l’immigration.

En France, à Crépol, dans la Drôme, c’est un adolescent, Thomas qui a été tué avec une lame de 25 cm, lors d’un bal dans ce paisible village de quelques centaines d’habitants. Neuf suspects ont été arrêtés dont le présumé meurtrier. En rendant hommage à son petit-fils lors des obsèques le grand-père de Thomas a parlé de ses agresseurs les qualifiant de « sauvages qui avaient un couteau à la place du cœur ». Le couteau, on n’aura jamais autant parlé de cet ustensile de cuisine que ces dernières années si l’on en croit la sénatrice Valérie Boyer selon laquelle il y aurait en France 120 attaques à l’arme blanche chaque jour.

Dès le début de ce fait divers dramatique on s’est empressé d’affirmer que les fauteurs de trouble étaient français, comme s’il était permis d’en douter alors que les mots « on va planter des blancs » auraient été proférés par les assaillants. On a pris soin également de dire que la mère du principal suspect était française en oubliant de préciser la nationalité du père et on a indiqué par la suite que les neuf personnes interpellées avaient été arrêtés à Toulouse, ajoutant « qu’ils s’apprêtaient vraisemblablement à regagner le Maghreb ». En matière de justice, on parlerait d’un faisceau d’indices concordants.

En France, depuis des années, au nom du politiquement correct, on se refuse à nommer les choses, on ne doit surtout pas les dire au risque de réveiller les banlieues, que les cités entrent en ébullition comme on l’a vu il y a quelques mois. C’est tout juste si l’avocat Thibault de Montbrial ose avouer qu’un procureur général lui a confié « qu’en France, entre 70 et 80 % des prisonniers font le ramadan ».

Même les humoristes s’auto-censurent, il est loin le temps des Coluche et des Desproges qui faisaient des blagues sur les arabes et sur les noirs. Aujourd’hui cela ne viendrait à l’idée de personne et Charlie Hebdo lui-même sait le prix à payer pour avoir osé publier des dessins du prophète. Alors, puisque les médias et les « chansonniers » sont aujourd’hui muselés je m’en tiendrai au registre bienséant du regretté Pierre Desproges.

« L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne », « Si vous parlez à Dieu, vous êtes croyant … S’il vous répond, vous êtes schizophrène »,  « L’alcool tue, mais combien sont nés grâce à lui ? », « Un jour j’irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien », « La médecine du travail est bien la preuve que le travail est une maladie », « Le lundi, je suis comme Robinson Crusoé, j’attends vendredi », « Dieu a donné un cerveau et un sexe à l’homme mais pas assez de sang pour irriguer les deux à la fois », « Jésus changeait l’eau en vin, et tu t’étonnes que 12 mecs le suivaient partout ! ».

Il n’en demeure pas moins que ce n’est pas en masquant la réalité qu’on la fait disparaître, et qu’à force de mettre la poussière sous le tapis celle-ci finira par ressortir un jour. A force de crier « Au loup ! », en se référant à l’extrême-droite, le loup sera réellement dans la bergerie.

 

PS. Un sondage CSA du 23 novembre indique que 66% des français estiment que l’immigration extra-européenne peut être un danger pour le pays.

Mieux vaut en rire qu’en pleurer !

Je ne sais pas pour vous mais, en ce qui me concerne, après trois tempêtes successives et des crues centennales, avec la guerre en Ukraine et celle que livre actuellement Israël au Hamas il y a de quoi déprimer. Un seul remède à cela, l’humour, d’où ma chronique d’aujourd’hui.

Il n’y a pas de jours où dans la presse, à la radio et à la télévision, des nutritionnistes ne cessent de nous recommander une alimentation saine, sans sucre, sans alcool, sans sel, etc. une vie sportive, et nous déconseillent formellement de boire et de fumer. Telle serait, selon eux, la recette du bonheur et surtout de la longévité. Alors j’ai effectué quelques recherches dont je vous livre les résultats tels quels.

L’inventeur du tapis de course est mort à 54 ans et celui de la gymnastique à 57. Le champion du monde de bodybuilding est décédé à l’âge de 41 ans, tandis que le meilleur footballeur du monde, Maradona, nous a quitté à l’âge de 60 ans. Mieux, l’initiateur de la révolution du fitness en Amérique  est mort d’une crise cardiaque pendant son jogging. Il avait seulement 52 ans !

En revanche :

L’inventeur du Nutella est décédé à l’âge de 88 ans, et le cigarettier Winston a tiré sa révérence à l’âge de 102 ans. Quant à l’inventeur de l’opium il est mort à 116 ans … au cours d’un tremblement de terre, tandis que l’’inventeur de la liqueur Hennessey est décédé à 98 ans.

Ces quelques informations en corroborent d’autres :  Ainsi tel homme qui n’avait jamais fumé de sa vie et qui est mort d’un cancer du poumon, tel autre qui n’avait jamais bu d’alcool d’une cirrhose du foie ou d’un cancer du pancréas, alors que des gros fumeurs et des gros consommateurs de whisky sont morts de vieillesse.

Allez y comprendre quelque chose !

Finalement, entre le lapin toujours en train de sauter en l’air qui ne vit que deux ans et la tortue qui ne fait aucun exercice mais peut vivre plus de trois cents ans, j’ai choisi. Et vous ?

A la SNCF les prix des billets valsent et les usagers dansent !

A la SNCF il n’y a pas que les trains à grande vitesse, les billets le sont aussi et les usagers grognent. A juste titre !

En 2021 un Paris-Lille, une heure de trajet environ, coûtait 25 euros, il faut aujourd’hui débourser 39 euros, soit une hausse de … 56%. On est loin du chiffre officiel de l’inflation. L’Insee a d’ailleurs reconnu une augmentation moyenne de 8,2% du prix des billets en seulement un an. La SNCF met en avant pour défendre sa gestion la hausse des prix de l’électricité, alors que le gouvernement s’est vu contraint de lever le bouclier tarifaire. Résultat, l’électricité coûte 10% plus cher depuis le 1er août. Le deuxième argument présenté est la demande exponentielle du nombre de billets : + 10% au cours de la période estivale de 2022 … or la tarification étant basée sur la demande, les prix ne peuvent donc qu’augmenter. CQFD !  Résultat, des trains bondés aux heures de pointe et des conditions de transport revues … à la baisse. En clair on augmente les prix pour moins de confort, c’est ce qui s’appelle le principe des vases communicants.

Et cette situation ne risque pas de s’arranger car la SNCF doit acquitter un péage pour utiliser les voies ferrées or ce droit représente jusqu’à 40% du prix du billet. Du coup la SNCF va diminuer le nombre de trains en circulation …Il n’y a pas besoin d’être polytechnicien pour deviner la suite : moins d’offres signifie explosion des prix ! La situation est insoluble et cornélienne.

Pour corser le tout, comme on dirait à Ajaccio, la France, qui a les péages les plus chers d’Europe est aussi le pays qui investit le moins dans les infrastructures ferroviaires, cherchez l’erreur !

La bonne nouvelle c’est qu’à un mois de Noël les magasins de jouets nous annoncent une baisse du prix de leurs articles, du coup je viens de commander sur Amazon d’un train miniature, pas un TGV qui même en maquette reste trop cher, mais avec une locomotive à vapeur. De cette façon si à la SNCF les trains viennent à moins circuler je pourrais toujours regarder le mien passer sur la table de mon salon, avec lui pas de grèves du personnel, ni d’augmentations de tarifs.

Allez, bonnes fêtes de fin d’année, grâce au rail.

 

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