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La Nouvelle-Caledonie, cet archipel qui sombre dans le Pacifique !

Et une fois de plus les errements de Macron, qui ne cesse de souffler le chaud et le froid, risquent de nous coûter cher.

Après trois référendums successifs, où le « non » a l’indépendance l’a emporté, voici que la souveraineté française est une nouvelle fois remise en cause sur ce territoire du Pacifique que Macron verrait plutôt comme un État-associé, après que Valls, son ministre des Outre-mer, ait échoué dans son projet d’indépendance-association.
L’indépendance de l’archipel, parlons-en alors que 2 000 militaires français sont stationnés dans l’île, et que celle-ci représente un espace géo-politique majeur du XXI eme siècle pour la France dans la zone Indo-Pacifique ? Quelle mouche a piqué Valls ? Tout le monde sait que ce petit bout de France, perdu dans le plus grand océan du monde, qui, grâce à ses côtes fait de nous la première puissance maritime du monde, suscité la convoitise de la Chine, mais aussi d’un allié, l’Australie. Si nous devions l’abandonner, non seulement nous perdrions toute influence maritime et militaire dans la région, donc un atout formidable, mais aussi ses ressources minérales (nickel) et halieutiques très importances.
Macron et Valls ont-ils oublié ce que disait en 1966, le général de Gaulle aux calédoniens : « Vous êtes la France australe » ? Ont-ils oublié, qu’en 1940 l’archipel était un des tout premiers territoires ultramarins à rejoindre la France libre ? Qu’ils relisent leur livre d’histoire. Ignorent-ils que certains pays du Caucase (Azerbaïdjan en tête) aident activement le FNLKS, le mouvement indépendantiste, et manipule dans l’ombre la jeunesse le l’archipel ?
 Il y a donc urgence à trouver un accord entre loyalistes et indépendantiste si nous ne voulons pas revivre l’insurrection de mai 2024 et on n’a pas l’air d’en prendre le chemin. Pour l’heure, la Nouvelle-Calédonie est au bord du précipice et vit sous-perfusion financières de Paris. Jusqu’à quand la France demeurera-t-elle son banquier et son assureur ? Et surtout quelle va être la parole, forte, demain de notre pays face aux calédoniens et aux puissances étrangères qui guignent cet avant-poste stratégique tricolore dans le Pacifique ? Michel Rocard, avec l’accord de Nouméa, avait, en son temps, désarmé une guerre civile, aujourd’hui il faut à nouveau racheter la paix d’un territoire qui risque de tomber économiquement en ruines, connaître des nouvelles émeutes, ou d’être la proie de pays qui avancent leurs pions dans la région, comme la Russie et le Chine.
 La Nouvelle Calédonie est tout, sauf une île exotique du sud. Monsieur le président, agissez, et agissez vite et bien car vous n’avez pas droit à l’erreur !

Quand un monarque républicain, Macron Ier rencontre le roi Charles III d’Angleterre

Il n’a pas pu s’en empêcher, il lui a fallu faire un trait d’humour made in british « Nous adorons la monarchie … lorsqu’elle n’est pas chez nous ». Personnellement, je trouve cela plutôt discourtois, inélégant à l’égard de ses hôtes. Pour un peu, il se féliciterait devant eux que l’on ait décapité Louis XVI en place publique. Il n’en rate pas une !
 A croire qu’être régicide serait une sorte de fierté tricolore. Il oublie qu’un peuple régicide peut aussi, demain, envoyer au barbier et à son rasoir national un chef d’Etat républicain qu’il détesterait. Avec les français tout est possible, ils sont tellement imprévisibles.
 Qu’attendre d’ailleurs de ce président qui affaiblit nos institutions, qui à miné le parlementarisme avec sa dissolution catastrophique et dont la politique étrangère est plombée du fait de ses têtes -à-queue permanents : Russie, Liban, Algérie, Gaza, Iran, sans parler de l’Afrique. Partout, ce n’est que louvoiement et incohérence. Que restera-t-il au final de ces dix ans de pouvoir, si peu, sinon un ego surdimensionné et une frénésie de voyages à travers le monde aux frais de … la princesse.
 Un peu moins de forfanterie siérait bien à celui qui hier encore se prenait pour Jupiter, descendu brutalement de son trône élyséen suite au mouvement de protestations des gilets jaunes et aux émeutes urbaines.
 – Un peu de modestie votre majesté « Macron Ier » si vous ne voulez pas que demain votre majordome ne réponde à cette question que vous lui poseriez : « Est-ce une révolte ? », « Non Sire, une révolution ! »
 Et un bon conseil, profitez de votre voyage outre-Manche pour en prendre de la graine car tout roi et princes qu’ils soient, ils sont aimés par leur peuple, eux, ce qui n’est pas le cas de tout le monde.

Ségolène Royal, François Hollande, Dominique de Villepin, le retour des « morts-vivants » en 2027 ?

A la campagne, les paysans les appelleraient des vieux chevaux de retour et les marins diraient d’eux « les vieux crabes ».

On les croyait rangés sagement au musée Grévin, voici qu’on les ressort du placard et que l’on dépoussière les costumes en vue d’une éventuelle représentation au public dans deux ans, pour une nouvelle tournée spectacle sur les planches de ce grand théâtre d’ombres qu’est la politique … Faut-il que les français aient la mémoire courte, alors rafraîchissons leur.

Un rappel : Hollande, le « sourcier de la politique »qui a le don magique de faire pleuvoir, n’a même pas pu se représenter au terme de son 1er mandat, tellement il était devenu impopulaire, contraint de se réfugier dans ses terres corréziennes, et Villepin, le « Qatari d’adoption », est celui qui avait conseillé à Chirac la dissolution catastrophique de l’Assemblée nationale, qui avait amené la cohabitation droite gauche.

Que voilà de brillants états de services … des sauveurs dont la France a cruellement besoin. A moins que ce ne soit une femme adepte de « l’ordre juste », ex-madone du Poitou, tellement clairvoyante quelle a été trompée par son mari sans rien voir venir.

« L’ennui avec les homme politiques, c’est qu’on croit faire leur caricature alors qu’on fait leur portrait » a écrit très justement le dessinateur humoristique Jean Sennep.

Quand même, ça sent un peu le moisi ou le rassis, à tout le moins le réchauffé ! La France manquerait-elle à ce point de talents, contrairement au jeu télé ? On nous aurait menti à l’insu de notre plein gré, comme disait Virenque ? On sait qu’en politique on ne meurt jamais, mais quand même, ils ne vont pas nous rejouer le bal des vampires ces trois là !

En réalité, ils ont eu la faiblesse de goûter dans le jardin d’Eden de la rue du Faubourg Saint-Honoré au fruit défendu, « le pouvoir », qui a un côté aphrodisiaque et le don de faire tomber les femmes en pâmoison. Il suffit de voir l’effet de cette drogue sur Julie Gayet pour François H. (avec ou sans scooter), de Cécilia et Carla pour Nicolas S.(avec ou sans bracelet électronique), ou encore de Brigitte pour M., un jeune homme qui fut son élève dans une vie antérieure. Les actrices tombent rarement dans les bras du commun des mortels, surtout lorsqu’il est petit ou un peu bedonnant.

Le pouvoir, et ses attributs : la séduction, l’argent, les réceptions élyséennes, les voyages autour du monde, les rencontres avec les grands de la planète, les ors des palais nationaux, les gueuletons de la République et les Ferrero Rocher de l’ambassadeur, sans oublier les cortèges présidentiels où l’on brûle les feux rouges sous le regard ébahi des gueux (comme dit Alexandre Jardin) et des sans-dents, (dixit FH) etc. constitue une addiction dangereuse et enivrante pour un homme politique qui ne parvient jamais vraiment à s’en débarrasser et l’oublier. Ce qui fait, qu’à peine sortis par la grande porte de la cour de l’Élysée ils n’ont qu’une idée, revenir par la fenêtre de la dépendance, voyez Trump, Poutine etc. Macron n’a pas déjà quitté le palais en 2027 qu’on le soupçonne de vouloir y revenir en 2032. Évidemment, dans sept ans Brigitte sera une première Dame un peu moins fringante qu’aujourd’hui, mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, les tailleurs Dior et Chanel y pourvoiront.

Ah le pouvoir ! On peut dire du cannabis, mais le pouvoir … il leur procure autant de délices que la poudre blanche, et pourtant comme la cocaïne il n’est qu’un paradis artificiel … et attention à l’overdose qui peut être dangereuse pour la santé..

Alors SVP, François, Dominique, Ségolène … et les autres, rendez un dernier service à la France, celle dont vous vous servez, plus que vous ne la servez, restez sur vos cintres confortablement installés dans la penderie de votre retraite dorée d’une République généreuse, (pension, bureaux, voiture de fonction, gardes du corps, etc.), vous sentez un peu trop la naphtaline et le pays a besoin plus que jamais d’un grand coup de balai, qu’un esprit de renouveau souffle sur l’Hexagone et de respirer l’air du large.

D’ici là, et en attendant l’homme ou la femme providentielle, en espérant que 2027 sera le cru du siècle, chantons plutôt comme Pierre Perret …

« Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux, (vieux moineaux) regardez les s’envoler, c’est beau …🎼 »

 

Boualem Sansal reste en prison : Honte à l’Algérie, honte à la France !

On espérait que ce 5 juillet 2025, jour de la fête de l’indépendance algérienne, le vieux cacique, à moitié sénile, qu’est le Président Tebboune gracierait Boualem Sansal. On avait tort, il ne figurera pas parmi les 5000 prisonniers libérés.
C’est dire l’iniquité de ce régime, et l’indifférence aux appels de la France, à qui il adresse ainsi un véritable pied de nez. C’est dire aussi l’inefficacité, l’insignifiance de notre ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, incapable de défendre la cause de l’écrivain franco-algérien détenu depuis plusieurs mois à Alger, comme il est également tout aussi incapable d’obtenir la libération du couple français Jacques Paris et Cécile Kohler, retenu dans les geôles iraniennes.
Au-delà de notre chef de la diplomatie humilié, c’est Emmanuel Macron, et plus grave la France dont Alger se moque effrontément aujourd’hui. Ce pays méprise nos valeurs démocratiques et la première d’entre elles la liberté d’expression, dont Boualem Sansal se réclamait. Tebboune vient de planter le dernier clou dans le cercueil des relations franco-algériennes qui n’ont jamais été au plus mal depuis la fin de la colonisation dont nous sommes voués à porter le fardeau durant l’éternité, en grande partie parce que ceux qui nous gouvernent adorent s’auto-flageller. En visite à Alger en février 2017, Emmanuel Macron n’a-t-il pas qualifié la colonisation de « crime contre l’humanité » jetant l’opprobre aussi bien sur nos officiers d’active que sur les soldats du contingent qui auraient été les exécutants de ces crimes contre l’humanité, « des crimes inexcusables pour la République« . A l’époque les deux chefs d’Etat des bords de la Méditerranée entretenaient des relations idylliques, mais depuis la reconnaissance du Sahara occidental comme dépendant du Maroc par le président français ces relations entre Paris et Alger se sont quelque peu détériorées.
Notre président a eu beau faire des bassesses au chef d’Etat algérien, faisant de notre pays une serpillière tricolore rien n’y a fait, ce qui témoigne de son peu de crédibilité sur la scène internationale alors qu’il prétend être un acteur majeur au Moyen-Orient et dans la guerre russo-ukrainienne. Il n’y a que lui pour le penser, et surtout pas Poutine, Trump et quelques autres.
Que de désillusions que ce deuxième quinquennat où l’on va d’échecs, économiques et politiques, en échecs diplomatiques. Et dire qu’il va encore nous falloir endurer tout cela jusqu’en 2027, deux années vouées à l’immobilisme suite à la dissolution  calamiteuse de l’Assemblée nationale, en raison aussi de notre situation financière et budgétaire désastreuse et d’un homme et qui se voyait en Jupiter et qui n’est qu’un prince déchu. Sa fin de règne va être difficile pour lui et un long supplice pour les sujets de son royaume d’opérette.
Désolé Boualem Sansal, la France a cessé de briller au firmament des grandes nations depuis que les petits hommes gris et les banquiers nous gouvernent. Du moins, sachez que le peuple de France, lui, ne vous oublie pas, vous souhaite bon courage dans l’épreuve que vous traversez et vous est reconnaissant d’avoir adopté notre nationalité, nous faisant honneur, là où d’autres nous font honte. Et ce, quand bien même nos dirigeants actuels font si peu de cas de votre personne dans les moments dramatiques que vous vivez. D’un modeste romancier à un grand écrivain, que certains voient comme le Voltaire des temps modernes.
Respectueusement vôtre,
Jean-Yves Duval, journaliste écrivain

L’ignominie de Sébastien Delogu, député « Insoumis » de Marseille

A l’heure où le régime autocratique algérien condamne Boualem Sansal, écrivain français, que certains qualifient de Voltaire du 21e siècle, à sept ans de prison pour des motifs fallacieux, un député français, de LFI, en visite en Algérie, a dit sa « fierté d’avoir embrassé le drapeau algérien » et à fait l’éloge d’un régime stipendié. 
Au nom de quoi un de nos représentants nationaux, ceint d’une écharpe tricolore, reconnaît-Il un autre drapeau que celui de la République française qu’il a l’honneur de servir ? Ce triste individu n’est pas à son premier excès, à sa première incartade, que fait-on pour lui rappeler ses obligations et ses devoirs ?
Ce silence coupable assourdissant du gouvernement est aussi honteux et scandaleux que le geste lui-même, c’est lui accorder une sorte de blanc-seing, un encouragement à poursuivre dans cette voie, à la plus grande satisfaction de son mentor Jean-Luc Mélenchon.
Les autorités françaises, déjà incapables de faire libérer un de nos ressortissants, Boualem Sansal, des geôles algériennes, de même qu’un journaliste sportif français, affichent une fois de plus leur manque de courage vis-à-vis de ces marginaux de la République, qui ne cessent de vociférer dans l’hémicycle et de proférer des menaces à l’encontre de leurs opposants.
Il ne faudrait pas que baisser sa culotte face à ces braconniers de la démocratie devienne une habitude !

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