A l’heure où le régime autocratique algérien condamne Boualem Sansal, écrivain français, que certains qualifient de Voltaire du 21e siècle, à sept ans de prison pour des motifs fallacieux, un député français, de LFI, en visite en Algérie, a dit sa « fierté d’avoir embrassé le drapeau algérien » et à fait l’éloge d’un régime stipendié.
Au nom de quoi un de nos représentants nationaux, ceint d’une écharpe tricolore, reconnaît-Il un autre drapeau que celui de la République française qu’il a l’honneur de servir ? Ce triste individu n’est pas à son premier excès, à sa première incartade, que fait-on pour lui rappeler ses obligations et ses devoirs ?
Ce silence coupable assourdissant du gouvernement est aussi honteux et scandaleux que le geste lui-même, c’est lui accorder une sorte de blanc-seing, un encouragement à poursuivre dans cette voie, à la plus grande satisfaction de son mentor Jean-Luc Mélenchon.
Les autorités françaises, déjà incapables de faire libérer un de nos ressortissants, Boualem Sansal, des geôles algériennes, de même qu’un journaliste sportif français, affichent une fois de plus leur manque de courage vis-à-vis de ces marginaux de la République, qui ne cessent de vociférer dans l’hémicycle et de proférer des menaces à l’encontre de leurs opposants.
Il ne faudrait pas que baisser sa culotte face à ces braconniers de la démocratie devienne une habitude !