Je suis natif du Mans (Sarthe) une ville mondialement connue pour sa célèbre course automobile des 24 Heures du Mans, que j’ai couverte à de multiples reprises pour la radio. J’ai fait des études de droit à l’université du Maine, de communication – je me destinais à cette époque au relations publiques ou au journalisme – au collège des sciences sociales et économiques. J’ai aussi obtenu un certificat de sociologie au Conservatoire National des Arts et Métiers, car j’ai toujours aimé cette matière, et je suis diplômé de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN) ainsi que de l’Institut National des Hautes Etudes de Sécurité et de Justice (INHESJ). Enfin j’ai été auditeur au Centre Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Tout ceci pour dire que j’ai constamment cherché à élargir mes horizons car le journalisme nécessite, en plus de la curiosité, un solide bagage culturel afin de pouvoir faire honneur à ses interlocuteurs. Sans parler bien sûr d’un enrichissement personnel. Quant à ma culture de défense, de sécurité et de diplomatie elle résulte de ma spécialisation dans les questions militaires et ma présence comme envoyé spécial dans une dizaine de zones de conflit (Tchad, Côte-d’Ivoire, Somalie, Cambodge, Liban, Arabie Saoudite, Bosnie, Kossovo, Albanie, Bande d’Haouza avec le Front Polisario, etc.) parfois seul, parfois « embarqué » avec des unités militaires, en particulier le 2ème RIMA. Au cours de mon activité j’ai aussi eu l’opportunité d’interviewer plusieurs ambassadeurs de France, que ce soit à Rome, Athènes, Prétoria, Tirana, etc. En tant que professionnel il me fallait être être à la hauteur de ces situations et de ces rencontres.
Mes reportages successifs m’ont fait découvrir le monde, de Cuba à l’URSS en passant par le Viêt-Nam, le Cambodge, la Guyane, sans parler de toutes les capitales européennes et j’ai été successivement journaliste de presse écrite, parlée et télévisée. J’ai été responsable de plusieurs médias et je dirige aujourd’hui encore un site d’informations sénégalaises et internationales Ichrono en même temps que Diasporavision pour la France, une radio franco africaine ou je tiens un « billet d’humeur » chaque semaine. J’ai enseigné la communication à la faculté de droit, dans une école d’ingénieurs et à la Chung – Ang Unversity, non loin de Séoul lors d’un séminaire d’été auprès d’étudiants coréens en langue française, missionné par le Ministère des affaires étrangères.
Mon univers n’a pas cessé d’évoluer dans le monde de la communication et du journaliste depuis le jour où j’ai été élu rédacteur en chef de la revue de ma MJC puis du journal étudiant de l’université. C’était ma destinée et celle-ci a pris un nouveau tournant en 2000 avec la rédaction d’un d’un premier livre. Depuis lors j’en ai publié une dizaine, sans compter les ouvrages que j’ai écrit comme écrivain fantôme (on ne dit plus « nègre ») au nombre de cinq ou six.
Tout cela m’a naturellement demandé beaucoup de travail, en revanche je l’ai effectué sans véritable effort car mû par une vraie passion pour tout ce que j’ai entrepris. Et j’ajoute une belle énergie qui me conduit à avoir en permanence de nouveaux projets, fort d’une idée toute simple qu’on « tombe de vélo lorsqu’on cesse de pédaler ». Et si, comme tout le monde, j’ai connu des des difficultés et traversé des épreuves quelques fois cruelles, je m’estime chanceux car j’ai été un témoin privilégié de mon temps et cela n’a pas de prix. Il va de soi que si c’était à refaire je ne changerais pas une virgule à mon existence car j’ai réalisé tout ce dont je rêvais, y compris de devenir écrivain.