Dernière minute
On avait déjà vu des personnes internées dans des établissements psychiatriques libérées par erreur.
Mais ce qui s’est passé au centre pénitentiaire de Bordeaux est autrement plus grave, et inadmissible. Ici, on parle en effet d’un détenu condamné à dix ans de réclusion pour des faits criminels. Ce n’est pas une paille. Et la chose à été rendue possible par suite d’une erreur d’homonymie de l’intéressé, confondu avec un autre.
Du coup on a aussi libéré celui qui devait sortir légitimement. Normal. Deux pour le prix d’un !
Il va falloir maintenant remettre la main au collet du détenu en cavale … qui ne sera même pas poursuivi pour évasion, puisqu’on lui a généreusement ouvert les « portes du pénitencier », comme le chantait le regretté Johnny ! J’imagine par ailleurs que le directeur de la prison va en prendre pour son matricule qu’on se rassure cependant, on ne va pas le condamner a de la prison pour une telle vétille, l’administration est bonne poire pour ses fonctionnaires.
Peut-être même apprendra-t-on dans quelques mois qu’il a fait l’objet d’une promotion-sanction ce qui arrive fréquemment chez les magistrats et dans le milieu de la banque, il s’agit là d’une procédure exclusive, brevetée made in France qui récompense les incapables. Le contraire en somme de la prime au mérite.