« …Ceux qui pendant ce temps-là préfèrent brainswasher (laver le cerveau) sur l’invasion du pays et les faits divers ».
Ne cherchez pas plus longtemps et ne donnez pas votre langue au chat, celui-ci risquerait de la manger en la prenant pour du foie de veau. C’est bien sûr Emmanuel Macron qui n’en rate pas une, à croire qu’à chaque fois qu’il ouvre la bouche on est en droit de s’attendre à ce qu’il sorte une nouvelle absurdité.
Oser dire cela alors que plusieurs jeunes français ont été été agresses mortellement après avoir été lardés de coups de couteau ces dernières semaines et que les marches blanches se succèdent pour honorer leur mémoire et soutenir les familles endeuillées, est totalement indécent et manque de la plus élémentaire délicatesse.
Et je passe sur le franglais, dont le locataire de l’Élysée est friand, c’est plus snob sans doute, au mépris de la langue de Molière qu’un président français devrait s’efforcer de promouvoir comme faisant partie de notre patrimoine national.
De Hollande on a pu dire qu’un président « ne devrait pas dire cela », mais de Macron on pourra dire qu’il a décroché le Jackpot pour ce qui est des formules affligeantes, blessantes, choquantes, révoltantes pour un chef d’Etat, au point de mériter son inscription au Livre des Records. A moins que cela ne soit pour une nouvelle édition « Les nuls à. l’Élysée ».
Je l’invite à méditer ce conseil que m’a donné ma grand-mère, alors que j’étais enfant « avant de parler, pense à tourner ta langue sept fois dans la bouche ».
Pour ce qui le concerne, dix fois ne serait pas de trop !
Jean-Yves Duval, journaliste écrivain