Il y a quelques jours je suis tombé accidentellement sur le texte d’un auteur inconnu que j’ai trouvé particulièrement amusant et subtil et qu’en cette période estivale, où tout n’est pas toujours drôle pour tout le monde, j’ai souhaité vous offrir. Histoire de vous faire sourire quelques instants.
« Imaginez que chaque matin, une banque dépose 86 400 dollars sur votre compte à condition toutefois d’accepter deux règles : la première est que tout ce que vous n’avez pas retiré de votre compte dans la journée vous est retiré le soir, et que vous ne pouvez pas virer cet argent sur un autre compte, la deuxième règle stipule que la banque peut arrêter son dépôt sans préavis et décider de clôturer votre compte sans avoir besoin de votre consentement.
Cette banque, elle existe, c’est la banque de la vie.
Chaque matin, au réveil, vous recevez 86 400 secondes de vie pour la journée, mais, règle n° 1 vous ne pouvez pas les accumuler. Elles s’écoulent tout simplement. Et chaque matin vous recevez à nouveau 86 400 secondes. Mais souvenez-vous de la règle n°2 : Votre vie peut s’arrêter à tout moment, sans préavis et sans votre consentement.
Moralité : Au lieu de vous lamenter continuellement, de vous plaindre de tout et de rien, profitez plutôt de ce capital qui peut fondre rapidement, car le temps c’est comme le sable qu’on ne peut retenir dans sa main, il s’écoule inexorablement ».
Cette petite histoire m’a fait songer au poème de Lamartine « Ô temps suspends, ton vol !» … et vous, heures propices, suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours.