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Coup de cœur littéraire 2024

📚 Coup de Cœur Littéraire

« L’amour au bout de l’enfer » de Jean-Yves Duval, Aïda Edition

Pourquoi ce livre est un coup de cœur ?

« L’amour au bout de l’enfer », s’inscrit dans la lignée de grands romans d’amour et de guerre en conjuguant la fiction et la réalité d’une actualité brûlante au Proche-Orient.

Il est dans la droite ligne de la volonté affichée par l’auteur dans ses différents romans d’instruire et de distraire les lecteurs.

📖 Résumé :

Le roman raconte la liaison amoureuse entre un avocat franco-israélien, Ariel Shapiro, et une pédiatre palestinienne, Yasmin Ashour, alors que le 7 octobre 2023 une attaque des terroristes du Hamas a ensanglanté Israël et que les bombardements de Tsahal qui ont suivi ont endeuillé la population de Gaza.

À propos de l’auteur

Jean-Yves Duval est journaliste ainsi qu’un auteur prolifique ; il a publié dix-sept livres au fil des ans, explorant de nombreux sujets sous toutes leurs facettes : diplomatiques, militaires, humaines.

Sa capacité à vulgariser des problématiques complexes tout en conservant une profondeur analytique fait de ses ouvrages des références prisées tant par les spécialistes que par le grand public.

Jean-Yves Duval ne se contente pas de décrire les évènements. Il interroge leurs causes, leurs mécanismes et leurs conséquences, cherchant à en extraire des enseignements universels.

Jean-Yves Duval n’est pas seulement un journaliste.

Il est un éclaireur des drames humains et des décisions politiques, un pédagogue de la guerre et de la paix.

Sa carrière, marquée par une quête incessante de vérité et de sens, fait de lui une figure essentielle dans la compréhension des conflits contemporains.

Les ouvrages de Jean-Yves Duval sont disponibles dans les meilleures librairies, offrant un panorama précieux sur l’histoire récente.

  • Le prix du sang bleu
  • So-Ho et le complot du Président
  • Le Guetteur d’aurore
  • L’Anneau d’améthyste
  • Adolf H
  • Trois divas et un divan
  • La mémoire effacée d’Abigail
  • Le rêve éveillé du calife
  • Ces Messieurs de Heidelberg
  • Amadou l’enfant-soldat du Sahel
  • Otages des hommes bleus
  • Le monde vu de ma Téranga : trois ouvrages de géopolitique
  • Claude Hervé où la vie incroyable d’un self made man
  • Claude Hervé et le MSB, 16 ans de bonheur
  • L’amour au bout de l’enfer

Laurent Lementec, lieutenant-colonel (cr) des troupes de marine.

Dernière flânerie littéraire 2024, entre « mots » et « maux ».

A quelques jours seulement du changement d’année, j’ai eu l’idée, ou plutôt l’envie, de partager avec vous un florilège de phrases d’écrivains et de personnalités célèbres et de mots d’inconnus qui m’ont particulièrement touché durant les 365 jours qui viennent de s’écouler. C’est pour moi une certaine façon de feuilleter l’éphéméride 2024, avec un brin de nostalgie, mais surtout impatient d’en découvrir de nouveaux au cours des mois à venir, me souvenant de ce quelqu’un m’a dit un jour : » Tu ne seras peut-être pas la couleur préférée de tout le monde mais, un jour, quelqu’un aura besoin de toi pour terminer sa peinture ».

« On avorte l’équivalent de la ville de Lille chaque année en France. L’occident ne fait plus de bébés, c’est un des symptômes d’une dépression collective et d’un suicide programmé de l’occident » , dixit Marie-Estelle Dupont. Cette psychologue physicienne a eu l’occasion depuis de préciser sa pensée « On ne fait plus d’enfants à cause de la profonde déspiritualisation de l’Occident », un sentiment que je partage totalement et qui est très inquiétant pour la survie de nos sociétés européennes. Le vrai choc des civilisations, tant redouté, n’est-il pas celui de la démographie ?

« Quand tu n’as presque rien mais que tu arrives à tout perdre quand même »  j’ai encore en mémoire cette réflexion d’un sinistré après le passage du cyclone Chido à Mayotte, où quand le fatalisme est vertigineux. Ces mots m’ont ramené à Albert Einstein pour qui :  «  Le mot « progrès » n’aura aucun sens tant qu’il y aura des enfants malheureux ». Un bon conseil : Dans la vie ne laissez pas une mauvaise période vous faire croire que vous avez une mauvaise vie, il y a partout autour de vous des situations plus misérables que la vôtre.

 » Une librairie, c’est le dernier endroit des grandes villes où les gens marchent lentement et parlent à voix basse »  a dit un jour Sylvain Tesson, écrivain voyageur et essayiste. Amoureux de Péguy, il a aussi déclaré :  « Quand j’escaladais Notre-Dame il y avait quelque chose qui ressemblait à la recherche de Dieu », livrant ainsi le rapport intime, le lien organique, spirituel, qu’il entretient avec la cathédrale, considérée comme vaisseau de son existence.

« Il avait dressé à bout de bras le cadavre de la France, en faisant croire au monde qu’elle était vivante » – Propos d’André Malraux au général de Gaulle, dont, à l’époque, il ne soupçonnait pas le caractère prophétique.

 » Nous avons interrompu la vieille chanson qui berçait la misère humaine. Et la misère humaine s’est réveillée avec des cris ». Cette phrase est de Jean Jaurès. La vieille chanson pourrait être la chrétienté chantante à l’heure du soleil déclinant.

« Je n’ai rien à faire dans un temps où l’honneur est puni, où la charité est punie, où tout ce qui est grand est abaissé ou moqué, où partout au premier rang, j’aperçois le rebut, où partout le triomphe du plus bête et du plus abject est assuré ». Je trouve que ces mots de Montherlant, l’auteur du livre « La ville dont le prince est un enfant », qui s’est suicidé le 21 septembre 1972, jour de l’équinoxe de septembre, « quand le jour est égal à la nuit, que le oui est égal au non, qu’il est indifférent que le oui ou le non l’emporte », n’ont jamais été autant d’actualité. Cette phrase pourrait être rapprochée de la suivante :

« Je ne peux pas vivre longtemps avec les êtres. Il me faut un peu de solitude et la part d’éternité ». Elle est signée Albert Camus, qui disait aussi « Toute vie dirigée vers l’argent est une mort. La renaissance est dans le désintéressement » et partageait à coup sûr ces mots de Victor Hugo : « J’ai la haine du mal et l’amour du juste« . Le même Victor Hugo qui avait coutume de dire  : « L’avenir est une porte. Le passé en est la clé ».

« La mort n’est pas la pire chose de la vie. Le pire, c’est ce qui meurt en nous quand on vit ». Albert Einstein, en écrivant cela, avait mille fois raison ce qui explique qu’au cours de notre existence on croise une multitude de zombies. Il ajoutait : « Je crois en une vie après la mort, tout simplement parce que l’énergie ne peut pas mourir; elle circule, se transforme et ne s’arrête jamais ». Ce que Kevin Ngo disait à sa façon « Si tu ne prends pas le temps de créer la vie que tu désires, tu seras forcé à passer beaucoup de temps à vivre une vie dont tu ne veux pas ».  Quant à Orson Wells, il nous prodigue ce sage conseil : « On naît seul, on meurt seul, le reste faites-le en bonne compagnie ». Je complèterai par ce petit échange entre deux amis – « Tu fais quoi dans la vie ? – Je suis prof de l’être, je corrige les maux et j’en saigne ». En lisant ces quelques lignes certains d’entre vous me trouveront peut-être pessimiste de raison, ils auraient tort car je suis plutôt optimiste de cœur et j’aime à paraphraser Churchill : « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, tandis qu’un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté ». Le grand dramaturge humoriste anglais George Bernard Shaw, Prix Nobel de littérature en 1925, traduisait cela à sa manière : « Les optimistes et les pessimistes contribuent tous deux à la société. L’optimiste invente l’avion, le pessimiste le parachute ». Voltaire préférait dire pour sa part : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé », une philosophie proche d’un proverbe tibétain : » Le secret pour bien vivre et longtemps est : manger la moitié, marcher le double, rire le triple et aimer sans mesure ». A vous de choisir.

« Offrez des livres ! Ils s’ouvrent comme des boîtes de chocolats et se referment comme des coffrets à bijoux ». Cette phrase du regretté Bernard Pivot résume à elle seule le plaisir inégalé de la lecture, car il y aura toujours une plume pour écrire le futur mais jamais de gomme pour effacer le passé. On attribue à Descartes cette phrase : « La lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les meilleurs esprits des siècles passés ».

« Je suis juif, je suis musulman, je suis chrétien, je suis bouddhiste, je suis hindou, je suis athée. Et je veux la paix ». Cette exhortation est la bienvenue dans un moment où la paix et l’amour universel sont plus que jamais bafoués, le plus souvent au nom des religions. Je me suis toujours posé cette question simple: Si toutes les religions enseignent la paix, pourquoi ne peuvent-elles pas cohabiter en paix ? Pour Albert Camus : » Il y a des causes pour lesquelles il vaut la peine de mourir, (les religions en sont elles une ?) mais aucune ne vaut la peine de tuer ».  Woody Allen a sans doute trouvé la réponse : « Je n’ai rien contre Dieu, c’est son fan club qui me fait peur ». Un proverbe indien nous rappelle que « L’amour est comme une plante grimpante qui se dessèche et meurt si elle n’a rien à enlacer ». Et pour le grand peintre Marc Chagall : « Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir » car aimer, c’est savoir entrer dans le jardin de l’autre pour enlever les ronces et y faire pousser des fleurs.

Et si, finalement, les deux plus belles périodes de la vie étaient l’enfance et la vieillesse, l’enfant n’ayant rien à gagner et le vieillard plus rien à perdre ? La vie est un long parcours ou nous sommes le maître et l’élève, parfois nous enseignons, mais chaque jour nous apprenons.

« Les rêves sont la littérature du sommeil », comment ne pas faire siens ces mots de Jean Cocteau, y a-t-il plus bel hymne, plus bel éloge au rôle de l’écrivain, car lire c’est éprouver ce temps subtil de minutes à soi. Et mieux encore « Lire dans le silence, la paix, la chaleur et la lumière la mieux adaptée est un des grands plaisirs de la terre », comme disait Jean Giono. On aura compris que j’aime les livres, que j’aime l’idée qu’au moment où on en ouvre un, où on s’y émerge, on puisse échapper au monde. Le grand physicien Albert Einstein, encore lui, avait coutume de dire : « La logique vous mènera d’un point A à un point B, l’imagination vous mènera absolument partout », en cela le romancier est un magicien car notre univers est celui du monde de l’imaginaire. Quelqu’un a écrit à juste titre : « L’écrivain doit être l’œil de ceux qui ne voient pas et la bouche de ceux qui n’ont pas de voix » et Somerset Maugham d’ajouter : « Acquérir l’habitude de lire c’est se construire un refuge contre presque toutes les misères de la vie ».

Quelle meilleure conclusion pourrait-il y avoir à cette dernière chronique de l’année ? N’est-ce pas Paul Eluard qui disait : « Il faut peu de mots pour exprimer l’essentiel » . Le même Paul Eluard à qui on doit ce joli poème :

« La nuit n’est jamais complète, il y a toujours puisque je le dis, puisque je l’affirme, au bout du chagrin une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée. Il y a toujours un rêve qui veille, désir à combler, faim à satisfaire, un cœur généreux, une main tendue, une main ouverte, des yeux attentifs. Une vie, la vie à se partager ». Pablo Neruda, un autre poète célèbre avait bien raison de dire : « Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d’amour nous pouvions apaiser la haine du monde ».

Cette flânerie littéraire, entre les mots et les maux, la dernière de 2024 est aussi pour moi le prétexte de vous adresser mes meilleurs vœux pour la nouvelle année. Que  2025 vous apporte un bonheur sans limite, une santé à la carte sans laquelle aucun projet n’est possible, une chance XXL et vous permette de réaliser vos rêves, y compris les plus fous. Tant qu’il reste une étincelle de vie, l’existence peut s’embraser car si « une vie ne vaut rien », rien ne vaut une vie. Quant à moi je vous remercie de tous les moments partagés ensemble au cours de cette année finissante et pour ceux à venir, que je souhaite bienveillants et lumineux.

Jean-Yves Duval, Journaliste écrivain

Le témoignage émouvant et fraternel d’un ami officier

Un de mes amis officier, Laurent Lementec, lieutenant-colonel (cr) au 2ème RIMa m’a fait la gentillesse d’écrire les lignes qui suivent, très (trop) flatteuses, qui éviteront du moins, le moment venu, à mes contemporains, d’avoir à rédiger mon éloge funèbre.  Plus sérieusement, je veux remercier Laurent pour ce regard bienveillant, venant quasiment (il connaît mon intérêt pour les questions de Défense) d’un « compagnon d’armes ». J’ai en effet partagé souvent le quotidien des marsouins en Bosnie, au Liban, au Kosovo, en Albanie, au Cambodge, etc. et il connaît mon attachement pour notre régiment de Champagné, au camp d’Auvours, dans la Sarthe. Nous avons aussi en commun une fascination pour l’Afrique et les africains, pour avoir, en ce qui me concerne, effectué de nombreux reportages sur le continent (Tchad, Afrique du sud, Cameroun, Côte-d’Ivoire, Sénégal, Mali, Algérie, Somalie, etc.) et lui des « OPEX », opérations extérieures, sous l’uniforme des troupes de marine. J’ajoute qu’il est un militaire poète qui a publié récemment un très beau recueil de poésies africaines. Merci à lui pour ce regard généreux sur mon métier de reporter, que j’aime plus que tout depuis mon adolescence, et ma passion pour l’écriture. Ces lignes sont le témoignage public d’un ami, ma modestie dût-elle en souffrir au passage.

« Jean-Yves Duval, journaliste spécialisé dans les questions de défense, incarne une figure emblématique du reportage de terrain et de l’analyse stratégique.

Il est diplômé de la vingtième session de l’Institut des Hautes études de la Défense Nationale (IHEDN), en 2008-2009, de l’Institut National des Hautes études de Sécurité et de Justice (INHESJ), ainsi qu’ancien auditeur du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques (CEDS). Il dirige le site d’actualité africaine Ichrono et Ichrono FM et il est rédacteur en chef de l’édition en langue française de Diasporavision, radio de la diaspora sénégalaise à travers le monde, en même temps que directeur éditorial de la maison d’édition : Aida Edition.

Il a consacré plus de quinze ans de sa vie à explorer les zones de conflit les plus marquantes de notre époque, offrant un éclairage unique sur les drames et les enjeux qui façonnent le monde.

L’œil du journaliste, la plume de l’analyste

Du Tchad au Kossovo, en passant par la Bosnie, la Somalie, le Cambodge ou encore la Côte d’Ivoire, Jean-Yves s’est imposé comme une voix incontournable pour décrypter les complexités des conflits modernes. Ses reportages pour la radio et la presse écrite sont autant de fenêtres ouvertes sur des réalités souvent méconnues, qu’il s’attache à restituer avec une rigueur journalistique et une sensibilité humaine remarquables. Plus qu’un simple observateur, il s’efforce de connecter les récits du terrain aux dynamiques stratégiques globales. Ses analyses, nourries par sa formation à l’IHEDN et son expérience, dépassent le simple fait divers pour offrir une compréhension des enjeux géopolitiques à l’œuvre.

Une carrière littéraire en parallèle

Auteur prolifique, il a publié dix-sept livres au fil des ans, explorant de nombreux sujets sous toutes leurs facettes : diplomatiques, militaires, humaines. Sa capacité à vulgariser des problématiques complexes tout en conservant une profondeur analytique fait de ses ouvrages des références prisées tant par les spécialistes que par le grand public. Jean-Yves ne se contente pas de décrire les évènements. Il interroge leurs causes, leurs mécanismes et leurs conséquences, cherchant à en extraire des enseignements universels.

Un passeur entre deux mondes

Entre la dureté du terrain et la réflexion stratégique, Jean-Yves joue le rôle d’intermédiaire. À travers ses écrits et ses interventions, il défend un journalisme d’enquête et de profondeur, loin des raccourcis et des visions simplistes. Ses récits, toujours empreints d’un souci d’humanisation, redonnent une voix à ceux qui en sont souvent privés dans les récits médiatiques.

Une contribution inestimable

Jean-Yves n’est pas seulement un journaliste. Il est un éclaireur des drames humains et des décisions politiques, un pédagogue de la guerre et de la paix. Sa carrière, marquée par une quête incessante de vérité et de sens, fait de lui une figure essentielle dans la compréhension des conflits contemporains.

Une remarquable bibliographie

En 2000, il publie  » Le prix du sang bleu » aux éditions Le Sémaphore la biographie  d’un maréchal de France sous Louis XV et Louis XVI. En 2006, il publie un roman de politique fiction aux éditions Normant « So-Ho et le complot du Président« , sélectionné pour le prix TPS Star du 7e Art (roman susceptible d’être transposé à l’écran) et dont le jury est présidé par le cinéaste Claude Chabrol, lors des journées nationales du livre de Saumur.

En 2010, Avec « Le Guetteur d’aurore » publié aux éditions Terra Arcalis en 2010 Jean-Yves Duval mêle une partie de son histoire personnelle dans ce qui se veut une ballade philosophique et littéraire, en même temps qu’un polar.En 2011, sort en librairie « L’Anneau d’améthyste » (éditions Normant), biographie historique romancée qui raconte comment l’évêché du Mans et son cardinal, Georges Grente, sont devenus au XXe siècle propriétaires de plusieurs maisons closes dans le quartier du Vieux-Mans aujourd’hui appelé cité Plantagenêt.

En 2013, Jean-Yves Duval publie « Adolf H« , dont l’histoire se déroule à la veille de la seconde guerre mondiale. Ce thriller est basé sur le projet réel des services de renseignement français ( 2ème Bureau ) d’assassiner le Führer. En 2013, parait également un autre roman historique : « Trois divas et un divan » dans lequel l’auteur nous invite à un voyage dans le temps aux côtés de trois célébrités (Coco Chanel, Mata Hari et Hanna Reisch une fameuse pilote de la Luftwaffe durant la seconde guerre mondiale) disparues au vingtième siècle et réapparues mystérieusement un siècle plus tard.

En 2018 Jean-Yves Duval publie une uchronie intitulée « La mémoire effacée d’Abigail » chez Ella éditions. En 2019, il publie un roman d’espionnage sur fond de terrorisme au Moyen-Orient ayant pour titre  » Le rêve éveillé du calife« . En 2021, Avec « Ces Messieurs de Heidelberg » il plonge à nouveau le lecteur dans l’univers du troisième Reich, après « Adolf H« , mais cette fois-ci dans une période post-nationale socialiste. Il s’agit d’une traque d’anciens officiers SS sur fond de résurgence du nazisme en Europe.

En 2023, il publie une fiction africaine intitulée  » Amadou l’enfant-soldat du Sahel« , entre voyage «initiatique» d’un migrant burkinabé vers l’Europe, enquête criminelle au Mali et histoire d’un enfant soldat devenu chef djihadiste au Sahel. En 2024, il signe le deuxième volet de sa série du consul honoraire Etienne d’Arcy intitulé « Otages des hommes bleus« . Cette fois-ci le diplomate-viticulteur va se trouver confronté à l’enlèvement d’otages français au Sahel et il devra prendre tous les risques pour accomplir sa mission.

Toujours en 2024, il publie « le monde vu de ma Téranga » co-écrit avec Ibrahima Thiam, un homme politique sénégalais. Il s’agit de la troisième édition de leur ouvrage de géopolitique. Ce livre, comme les deux précédents, est la compilation d’émissions qu’il a réalisé chaque semaine sur Diasporavision une radio de la diaspora sénégalaise diffusée dans le monde entier.

En juin 2024, il publie son treizième roman « L’amour au bout de l’enfer » qui raconte la liaison amoureuse entre un avocat franco-israélien, Ariel Shapiro, et une pédiatre palestinienne, Yasmin Ashour, alors que le 7 octobre 2023 une attaque des terroristes du Hamas a ensanglanté Israël et que les bombardements de Tsahal qui ont suivi ont endeuillé la population de Gaza.

Il a également écrit en 2006 sur Claude Hervé, une biographie qui s’intitule : « Claude Hervé où la vie incroyable d’un self made man« ; le parcours d’un brillant chef d’entreprise : de la Régie Renault à la Grande Distribution. Mi-décembre 2024, dix-huit ans plus tard, paraît un deuxième ouvrage sur Claude Hervé concernant cette fois son rôle de président du conseil de surveillance d’un des plus grands clubs de basket de Pro A, intitulé : « Claude Hervé et le MSB, 16 ans de bonheur » dans lequel le public va découvrir l’homme qui a permis au MSB d’accumuler tous les trophées (coupe de France, championnat de France, participation aux coupes européennes, etc.) et d’être aujourd’hui un des acteurs majeurs du basket français et européen.

Polyvalence et engagement intellectuel

Les écrits de Jean-Yves témoignent d’une curiosité insatiable, d’un regard aiguisé sur les réalités de notre époque et d’une capacité à tisser des liens entre des domaines variés. Son travail journalistique contribue à enrichir le débat public, offrant des perspectives originales et éclairantes sur des sujets contemporains. En tant qu’écrivain, il sait captiver son lectorat grâce à un style élégant et une réflexion toujours pertinente. Jean-Yves incarne ainsi la figure d’un intellectuel complet, à la fois témoin et acteur de son temps tellement inspirant ! »

Qu’ajouter après cela,  sinon terminer sur un clin d’œil humoristique sur ce qui pourrait s’apparenter à une « oraison funèbre » avant l’heure : Ite missa est,  la messe est dite !

Avec tout cela, j’en oublierais presque de souhaiter à toutes et à tous un joyeux Noël, dans un climat de paix et de bonheur, en famille et entre amis.

Jean-Yves Duval, journaliste écrivain

 

 

Cécité et surdité, ces deux maux français inguérissables !

En voyant la lenteur d’escargot avec laquelle Emmanuel Macron nomme ses Premiers ministres successifs, je me suis fait la réflexion que s’il était une femme il ne risquerait pas d’accoucher d’un prématuré.

Je me suis dit aussi, qu’avec lui au Vatican, on attendrait longtemps avant d’apercevoir la fumée blanche s’élever au-dessus de la basilique Saint-Pierre, qui symbolise l’élection d’un nouveau pape. A croire que le conclave est devenu un rituel républicain à chaque changement de gouvernement.  Patience et longueur de temps font plus force ni que rage, ce proverbe que l’on doit à Jean de la Fontaine semble être la devise du locataire de l’Elysée au prétexte qu’il serait le maître des horloges, même si pour cela il doit mettre  les nerfs des français à rude épreuve, et abuser de leur patience. Le monarque républicain est d’ailleurs connu pour être continuellement en retard, ce qui témoigne d’un souverain mépris à l’égard de ses semblables.  A l’évidence, il a oublié ce que disait Louis XVIII :  » La ponctualité s’impose à tous, même aux rois ». Snober les français est une chose, snober la France en est une autre, car pendant tout ce temps le pays n’est pas gouverné, que le vote du budget est indispensable et urgent  et que les paysans attendent désespérément qu’on veuille bien se préoccuper de leurs difficultés, mais aussi que notre dette abyssale continue d’exploser, l’insécurité de croître et d’embellir dans nos villes, le narco-trafic de se développer dans nos quartiers à vitesse grand V, tandis que la crise migratoire attend toujours le début du commencement d’un règlement.

Tel est le bon vouloir du prince qui nous gouverne, qui n’en fait qu’à sa tête et selon ses caprices, « quoi qu’il en coûte » à la France et aux français. C’est au point qu' »En Marche » devrait être rebaptisé « Voie sans issue », avant qu’un jour prochain la station s’appelle « Terminus ». Quant au fameux slogan « En même temps », qui devait révolutionner le monde, il est tout juste bon à remiser au magasin des accessoires, rayon des espoirs perdus et des ambitions anéanties.  Le temps, 7 ans,  a eu raison de ce mantra. Il est tellement rouillé qu’on ne voit pas comment il pourrait tenir encore trois ans.

Et pendant ce temps, le canon tonne aux frontières de l’Europe, les économies de nos voisins tournent à plein régime alors que la France est désormais le plus grand pays désindustrialisé d’Europe : seuls Malte et Chypre font pire que nous et qu’on se pose sérieusement la question : La France est-elle devenue un pays en voie de développement ? Sans compter que, selon l’INSEE, le taux de croissance du quatrième trimestre 2024  sera de +0,0%  et que la prévision pour l’année s’établira seulement à 1,1%.

Depuis la dissolution calamiteuse de l’Assemblée nationale décidée par E. Macron le 9 juin dernier, que de mois perdus ! Et que dire des conséquences catastrophiques de la motion de censure votée au motif d’intérêts partisans et et au détriment de l’intérêt général du pays ? Les mauvaises décisions s’enchaînent telles un mauvais génie. Le nombre des faillites d’entreprises (66 000)  va atteindre un niveau record tandis que les files de chômeurs ( 300 ooo) vont s’allonger devant Pôle emploi, le niveau de vie de nos compatriotes diminue drastiquement et le nombre des ménages en situation de précarité augmente sans cesse. Mais rassurez-vous braves gens, tout va très bien madame la marquise. Il y a seulement le feu aux écuries !

Un beau matin, peut-être, entendant les rumeurs monter du Faubourg Saint-Honoré, l’occupant du « château » demandera au majordome qui lui apporte des croissants chauds : « Est-ce une révolte, Firmin ? », ce à quoi l’homme en livrée noire et au gilet rayé lui répondra : « Non, sire, c’est une révolution ! ».

L’histoire a ainsi régulièrement des bégaiements, des convulsions sporadiques qui correspondent à une fin de règne par suite de la cécité de ses dirigeants. Alors que dire, si, en plus, ils sont atteints de surdité ?

Jean-Yves Duval, journaliste écrivain

4 décembre 2024, la journée des dupes !

1962 – 2024, soixante deux ans séparent ces deux dates qui ont pour point commun le dépôt d’une motion de censure, l’une contre le gouvernement de Georges Pompidou et l’autre celui de Michel Barnier, par ailleurs grand admirateur du Premier ministre du général de Gaulle, celui-là même qui aimait à dire « Il faut arrêter d’emmerder les français« , une phrase toujours d’actualité.  Deux motions de censure au cours d’une République née en 1958 avec le retour de Charles de Gaulle à l’Elysée, c’est dire leur caractère exceptionnel et la gravité du moment.

Cette journée du mercredi 4 décembre restera dans la mémoire collective comme une journée des dupes et n’est pas sans rappeler celle du 11 novembre 1630 (dont elle tire son nom) lorsque Louis XIII, contre toute attente, réitéra sa confiance à son ministre Richelieu, éliminant ainsi ses adversaires politiques et contraignant la reine-mère Marie de Médicis à l’exil. Certes la France ne vit plus sous la menace d’une guerre de trente ans, mais les inquiétudes sont bien là, présentes à nos portes, des risques de guerre européenne à une crise financière, en passant par les faillites d’entreprises et les mouvements sociaux.

Journée des dupes car pour être votée la motion de censure devait recueillir les voix de LFI et du Rassemblement national, une alliance qualifiée à juste titre par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau de « mariage de la carpe et du lapin ». Comment les électeurs, non pas les députés et les cadres du RN, jugeront-ils demain cette accointance contre nature, cette union illégitime, entre les défenseur de l’ordre et de la sécurité avec des députés qui refusent de reconnaître le pogrom et les tueries du 7 octobre 2023 en Israël commis par des barbares islamistes, qui refusent également de qualifier ceux-ci de « terroristes » leur préférant le terme de « résistants », ce qui est une ignominie, ou qui ont voulu abolir la loi condamnant l’apologie du terrorisme, j’en passe et des meilleurs.

Quant aux insoumis, comment ont-ils pu accepter que les députés de Marine Le Pen mêlent leurs voix aux leurs pour obtenir la majorité nécessaire à l’adoption d’une motion de censure, alors que voici quelques mois ils ont appelé à faire un « barrage républicain » contre ces mêmes députés ? Il y a là une forme de duplicité, un marché de dupes qui atteint des hauteurs himalayennes, les uns et les autres ayant vendu leur âme au diable et ont partagé le repas avec lui sans même prendre la précaution de se munir d’une longue cuillère.

Par ailleurs comment ne pas s’arrêter un instant sur les arrière-pensées de l’extrême droite savourant là sa vengeance au lendemain des réquisitoires extrêmement graves portés par la justice à l’encontre de leur leader empêtrée dans des histoires de financements d’assistants parlementaires ? Et de l’extrême-gauche, qui dans sa démarche révolutionnaire, et après avoir « bordélisé » le Parlement, entend aujourd’hui installer le chaos dans le pays, et pour commencer en exigeant la destitution du président de la République, au risque de provoquer un coup d’Etat institutionnel ?

Que dire enfin des socialistes, dont le premier d’entre eux, Olivier Faure, est totalement vassalisé, soumis aux insoumis ? Lui et son état-major me font penser aux bourgeois de Calais qui, la corde autour du cou, ont fait acte d’allégeance au roi d’Angleterre Edouard III en 1347, le monarque étant ici Jean-Luc Mélenchon. Où est passé le grand parti de gouvernement qui a donné deux présidents de la République à la France ?  Parlons justement de l’un d’entre eux, François Hollande, dont on aurait pu attendre un peu plus de lucidité, d’honnêteté et surtout de responsabilité après avoir exercé les plus hautes fonctions dans notre pays. Comment imaginer qu’il ait pu s’acoquiner avec un ancien Trotskyste sauf à reconnaître qu’il doit son élection, à Tulle, aux voix mélenchonistes à l’image de nombreux rescapés socialistes de la dernière élection législative. Les socialistes, au cours de l’histoire, ont toujours eu l’art de tisser le nœud coulant qui allait les étrangler, Lénine ne disait pas autre chose : « Nous soutiendrons les socialistes, comme la corde soutient le pendu », quand d’autres préféraient la formule plus fleurie de « plumer la volaille socialiste ».

Pour autant on s’interrogera longtemps sur les raisons qui ont empêché le Premier ministre (démissionnaire) Michel Barrnier d’accepter la condition qu’exigeait Marine Le Pen concernant l’indexation des retraites, qui lui aurait permis de sauver sa tête et à cette dernière de sortir par le haut de sa partie de bras de fer avec Matignon. A-t-il cédé aux injonctions d’un certain Gabriel Attal pour qui seul importe la prochaine présidentielle de 2027, ou aux instructions d’un Emmanuel Macron qui porte la responsabilité de ce qui se passe aujourd’hui après sa dissolution rocambolesque de l’Assemblée Nationale, et qui tel Néron assiste, impuissant, à l’incendie de Rome. Quant à la seconde était-elle allée trop loin pour envisager de reculer ? A moins que dans les deux cas, l’Ego ne l’ait emporté sur la raison.

Et dans tout cela, me direz-vous, que fait-on de la France, car en vérité c’est la seule question qui vaille.  Bien peu de cas, je le crains, tant les ambitions personnelles d’un Vauquiez, d’un Philippe, d’un Attal, ou d’un Darmanin  sont dévorantes et tellement leur appétit du pouvoir est grand. En portant la constitution de la Vème République sur les fonts baptismaux le général de Gaulle avait voulu mettre fin à l’impuissance du régime parlementaire incapable de gérer le problème de la décolonisation. Malheureusement on assiste actuellement à la résurgence de ces mêmes partis politiques, dont les dirigeants, qui sont les frères jumeaux de ceux de la IVème République, sont beaucoup plus soucieux de leur propre avenir que celui du pays.

Voilà pourquoi la journée du 4 décembre 2024, restera dans l’histoire comme une journée des dupes.

Jean-Yves Duval, journaliste écrivain

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