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Boualem Sansal reste en prison : Honte à l’Algérie, honte à la France !

On espérait que ce 5 juillet 2025, jour de la fête de l’indépendance algérienne, le vieux cacique, à moitié sénile, qu’est le Président Tebboune gracierait Boualem Sansal. On avait tort, il ne figurera pas parmi les 5000 prisonniers libérés.
C’est dire l’iniquité de ce régime, et l’indifférence aux appels de la France, à qui il adresse ainsi un véritable pied de nez. C’est dire aussi l’inefficacité, l’insignifiance de notre ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, incapable de défendre la cause de l’écrivain franco-algérien détenu depuis plusieurs mois à Alger, comme il est également tout aussi incapable d’obtenir la libération du couple français Jacques Paris et Cécile Kohler, retenu dans les geôles iraniennes.
Au-delà de notre chef de la diplomatie humilié, c’est Emmanuel Macron, et plus grave la France dont Alger se moque effrontément aujourd’hui. Ce pays méprise nos valeurs démocratiques et la première d’entre elles la liberté d’expression, dont Boualem Sansal se réclamait. Tebboune vient de planter le dernier clou dans le cercueil des relations franco-algériennes qui n’ont jamais été au plus mal depuis la fin de la colonisation dont nous sommes voués à porter le fardeau durant l’éternité, en grande partie parce que ceux qui nous gouvernent adorent s’auto-flageller. En visite à Alger en février 2017, Emmanuel Macron n’a-t-il pas qualifié la colonisation de « crime contre l’humanité » jetant l’opprobre aussi bien sur nos officiers d’active que sur les soldats du contingent qui auraient été les exécutants de ces crimes contre l’humanité, « des crimes inexcusables pour la République« . A l’époque les deux chefs d’Etat des bords de la Méditerranée entretenaient des relations idylliques, mais depuis la reconnaissance du Sahara occidental comme dépendant du Maroc par le président français ces relations entre Paris et Alger se sont quelque peu détériorées.
Notre président a eu beau faire des bassesses au chef d’Etat algérien, faisant de notre pays une serpillière tricolore rien n’y a fait, ce qui témoigne de son peu de crédibilité sur la scène internationale alors qu’il prétend être un acteur majeur au Moyen-Orient et dans la guerre russo-ukrainienne. Il n’y a que lui pour le penser, et surtout pas Poutine, Trump et quelques autres.
Que de désillusions que ce deuxième quinquennat où l’on va d’échecs, économiques et politiques, en échecs diplomatiques. Et dire qu’il va encore nous falloir endurer tout cela jusqu’en 2027, deux années vouées à l’immobilisme suite à la dissolution  calamiteuse de l’Assemblée nationale, en raison aussi de notre situation financière et budgétaire désastreuse et d’un homme et qui se voyait en Jupiter et qui n’est qu’un prince déchu. Sa fin de règne va être difficile pour lui et un long supplice pour les sujets de son royaume d’opérette.
Désolé Boualem Sansal, la France a cessé de briller au firmament des grandes nations depuis que les petits hommes gris et les banquiers nous gouvernent. Du moins, sachez que le peuple de France, lui, ne vous oublie pas, vous souhaite bon courage dans l’épreuve que vous traversez et vous est reconnaissant d’avoir adopté notre nationalité, nous faisant honneur, là où d’autres nous font honte. Et ce, quand bien même nos dirigeants actuels font si peu de cas de votre personne dans les moments dramatiques que vous vivez. D’un modeste romancier à un grand écrivain, que certains voient comme le Voltaire des temps modernes.
Respectueusement vôtre,
Jean-Yves Duval, journaliste écrivain

L’ignominie de Sébastien Delogu, député « Insoumis » de Marseille

A l’heure où le régime autocratique algérien condamne Boualem Sansal, écrivain français, que certains qualifient de Voltaire du 21e siècle, à sept ans de prison pour des motifs fallacieux, un député français, de LFI, en visite en Algérie, a dit sa « fierté d’avoir embrassé le drapeau algérien » et à fait l’éloge d’un régime stipendié. 
Au nom de quoi un de nos représentants nationaux, ceint d’une écharpe tricolore, reconnaît-Il un autre drapeau que celui de la République française qu’il a l’honneur de servir ? Ce triste individu n’est pas à son premier excès, à sa première incartade, que fait-on pour lui rappeler ses obligations et ses devoirs ?
Ce silence coupable assourdissant du gouvernement est aussi honteux et scandaleux que le geste lui-même, c’est lui accorder une sorte de blanc-seing, un encouragement à poursuivre dans cette voie, à la plus grande satisfaction de son mentor Jean-Luc Mélenchon.
Les autorités françaises, déjà incapables de faire libérer un de nos ressortissants, Boualem Sansal, des geôles algériennes, de même qu’un journaliste sportif français, affichent une fois de plus leur manque de courage vis-à-vis de ces marginaux de la République, qui ne cessent de vociférer dans l’hémicycle et de proférer des menaces à l’encontre de leurs opposants.
Il ne faudrait pas que baisser sa culotte face à ces braconniers de la démocratie devienne une habitude !

Mélenchon, ce politicien anti-France

Hier encore farouchement républicain, féru d’histoire, de philosophie et de littérature, Mélenchon est devenu en l’espace de quelques mois un « salopard » d’antisémite, dixit le socialiste Jérôme Guedj,  et prêcheur de haine, au point d’incarner l’anti-France.

Comment expliquer le virage a 90 degrés de cet ancien trotskyste, né au Maroc, devenu islamo-gauchiste, un tournant qui remonte à la création de LFI, ce parti révolutionnaire d’insoumis, autrement que par une soif insatiable du pouvoir et une démarche électoraliste visant à conquérir, au-delà des voix d’extrême-gauche, celles des français de confession musulmane, en tablant sur l’urbanisation des banlieues et l’immigration.
A 73 ans, Mélenchon sait qu’il joue sa dernière carte, pour 2027 s’il veut réaliser son ambition d’endosser le costume de président, le graal de tout homme politique. Il semble oublier que pour lui, le train a déjà sifflé trois fois, (2012, 2017, 2022) et ne s’est pas arrêté en gare, qu’il est resté sur le quai, seul,  ruminant son dépit et sa colère. A l’image du Cid de Corneille, il peut s’écrier « O rage et désespoir ! » Dans deux ans, la fumée noire qui s’élèvera de la cheminée du palais de l’Elysée scellera son nouvel échec et signera la fin de sa carrière politique.
Ite missa est, la messe sera dite !
Pour parvenir à ses fins, cet antéchrist de la politique n’aura pourtant pas hésité à vendre son âme au diable et à renier des convictions qui ont construit son corpus de militant de gauche sous la cinquième République. Et voici que maintenant il nous propose la créolisation de la société, dernier avatar de sa déconstruction de notre civilisation, ne lui en déplaise aux racines judéo-chrétiennes. Je le cite dans le texte :  « Si nous voulons que le français soit une langue commune, il faut qu’elle soit une langue créole ». Déjà qu’il réécrit l’histoire selon un narratif mélanchonien, en déboulonnant les statues de certains de nos ancêtres, criminalisant le passé de la France, (en particulier la colonisation de l’Algérie), et appelant à changer la composition de notre population, voici qu’il s’attaque désormais à notre culture, à notre langue qui constituent les socles de la nation, les piliers de toute société.
Récemment à l’Assemblée nationale, lors d’un colloque consacré à l’avenir de la francophonie, il n’a pas hésité à lancer : « le français n’appartient plus aux français ». Partout ailleurs dans le monde s’attaquer à la langue nationale aurait soulevé des réactions indignées, ici, que nenni, ce qui montre à quel point le travail de sape conduit depuis des années par les héritiers de mai 68 et de Trotski a miné les fondations de notre « cher et vieux pays », comme aurait dit le général de Gaulle.  Cette apathie générale, cette résignation est consternante alors que nous devrions tous nous lever comme un seul homme et défendre urbi et orbi ce lien charnel qui fonde notre société, ainsi que le disait si bien Albert Camus : Ma patrie, c’est la langue française. Molière doit se retourner dans sa tombe, sans oublier Racine, Guy de Maupassant, Alfred de Musset, et quelques autres.
Nous en avons assez de sa logorrhée populiste, de sa diarrhée verbale communautariste. Ce type aigri, sectaire et hargneux, n’aime pas le pays qui lui a tout donné, carrière politique comme réussite financière, il n’a même pas la reconnaissance du ventre et crache en permanence dans la soupe. Qu’il retourne donc au Maroc, ce Maghreb qui lui est si cher, et qu’il se dise qu’une carte postale annuelle de Marrakech nous suffira, cela lui évitera en 2027 de figurer au générique de Titanic dans le rôle d’acteur principal.
Le côté ironique de l’histoire est qu’en se réclamant de la créolisation de notre langue « le chef de meute LFI » oublie que le créole est issu du colonialisme et de l’esclavage du XVIème au XIXème siècle, et que celui-ci est une langue officielle depuis 1987 en Haïti, qu’il a son propre dictionnaire et est même enseigné depuis plusieurs années aux Etats-Unis. Pas sûr que les populations qui le parle apprécient cette appropriation de leur bien culturel, de ce qui est la mémoire vivante des Antillais, une forme de résistance culturelle du temps du commerce des esclaves, de son identité plurielle forgée à partir de langues européennes : français, anglais, portugais, espagnol, néerlandais, mélangées aux langues africaines et amérindiennes dans les colonies, par le chef des Insoumis, qui feint d’oublier que le français est une langue romane, codifiée avec une longue et riche histoire littéraire.
En évoquant la « créolisation » du français, Mélenchon témoigne de son profond mépris pour certains peuples et leur histoire singulière, y compris du peuple français. Et c’est cet homme qui prétend gouverner notre pays ? C’est pathétique, qui a dit que la vieillesse était un naufrage ?

 

Jean-Yves Duval, journaliste écrivain

Donald Trump, ce Narcisse qui se rêve en shérif universel

En bombardant avec quatorze méga-bombes GBU-57 de treize tonnes chacune, comme il l’a fait le week-end dernier, les sites nucléaires de Fordo, Ispahan et Natanz en Iran, avec ses B2 furtifs venus du Missouri aux USA, l’hôte de la Maison Blanche obéissait à plusieurs objectifs militaires, mais pas que.
En revêtant de façon éphémère l’armure de chef de guerre :
1/ Il confirmait aux israéliens qu’il était un allié fidèle sur lequel ils pouvaient compter, (le lobby juif, donc son électorat est très puissant aux States) et que le Moyen-Orient,  où l’Amérique possède une multitude de bases, et surtout d’importants intérêts stratégiques, (pétrole notamment) restait sa chasse gardée.
2/ Il envoyait un terrible coup de semonce au régime des mollahs de Téhéran, pas mécontent au passage de se rappeler à leurs bons souvenirs après la terrible humiliation de l’envahissement de l’ambassade US et de la prise d’otages de diplomates américains qui s’en est suivie dans les années 1980.
3/ Il adressait un message subliminal à la Chine et à la Russie, une sorte d’avertissement gratuit en montrant, qu’en plus d’aspirer au prix Nobel de la paix, il convoitait le titre de « Monsieur muscle » de l’univers.
4/ Il confirmait aux Européens, en particulier à Emmanuel Macron, que face à la force de l’oncle Sam ils ne pesaient pas lourd dans le débat international, en particulier face à la politique de la canonnière (symbole de la projection de la puissance jusqu’au début du XIXe siècle).  Le coup de baguette du maître aux élèves.
Et 5/, cerise sur le gâteau, il s’assurait personnellement un formidable coup de pub, chose qu’il affectionne par dessus tout, tant son ego est surdimensionnée, et anticipait son entrée flamboyante en super héros au sommet de l’OTAN, à La Haye, quelques jours plus tard. Avec cette injonction aux européens à devoir porter désormais leur contribution financière au sein de l’Alliance Atlantique à hauteur de 5% de leur PIB national, faute de quoi ils devraient se passer a l’avenir du parapluie américain et de la présence de cent mille boys sur leur sol.
Message reçu 5/5, au-delà de toute attente, avec la complicité, il est vrai, de Mark Rutte, ancien Premier ministre des Pays-Bas et nouveau secrétaire général de l’organisation, qui s’est montré particulièrement servile envers le locataire du bureau ovale, oubliant que les pays membres de l’OTAN sont majoritairement européens, à l’exception des Etats-Unis, du Canada et de la Turquie. Il lui a littéralement mangé dans la main, tel un bon petit caniche à son pépère.
En résumé, le raid aérien éclair contre l’Iran a été une réussite à cent pour cent, à la fois un succès tactique, stratégique, politique et économique, pour celui qui se considère désormais comme un shérif universel. Et ce, même s’il ressemble plutôt à Joe Dalton comme détrousseur de diligences et braqueur de banques (augmentation des droits de douanes planétaires).
il faut dire que Trump est une caricature de BD, de Zorro à Batman, en passant par Pinochio qui, comme lui, voit son nez s’allonger à chaque mensonge. N’a-t-il pas affirmé, haut et fort, que la destruction des installations nucléaires iraniennes était totale et irréversible, information démentie quelques heures plus tard par la DIA, le service de renseignement du Pentagone, CNN et le prestigieux New-York Times. Il ment comme il respire et plus c’est gros, plus ça passe face à une opinion publique crédule et une base militante sourde et aveugle.
Donald Trump s’identifie également, de plus en plus, à Narcisse, ce personnage de la mythologie, imbu de lui-même, amoureux de sa propre image, qui adorait s’admirer dans l’eau claire d’une source. Il devrait se souvenir cependant que Narcisse a vouloir trop se mirer dans l’onde claire a fini par se noyer.
Jean-Yves Duval, journaliste écrivain

Les israéliens en ont rêvé, les bombardiers B2 américains l’ont fait !

Cela faisait plusieurs jours que l’idée était dans l’air dans la « situation room » de la Maison Blanche. On disait Donald Trump indécis, plutôt réfléchi, avant de prendre une décision qu’il savait lourde de conséquences (attaques d’intérêts américains dans la région, blocage du détroit d’Ormuz, actes terroristes aux Etats-Unis, etc.) 
Et cette nuit de samedi à dimanche, les B2, venus de Diego Garcia et de Guam, mais aussi du Missouri, ont largué leurs puissantes bombes dévastatrices GBU-57 sur les sites nucléaires iraniens de Fordo et d’Ispahan,  donnant ainsi un ultime coup de pouce à leurs alliés israéliens qui n’en demandaient pas plus. Et pourtant Trump clamait depuis son élection, à qui voulait l’entendre, « la guerre, plus jamais », « america first », etc. et on évoquait continuellement l’isolationnisme US, le repli sur soi de la bannière étoilée. Mais ces munitions uniques au monde qui disposent d’une ogive capable de s’enfoncer dans le rocher et le béton à des dizaines de mètres de profondeur avant d’exploser ont fait exploser ce concept vendu à ses supporters au cours de la campagne présidentielle.
 Il faut croire que la réalité l’a rattrapé, et que, contrairement à Emmanuel Macron, il n’avait plus confiance dans les mollahs de Téhéran et il a donc décidé de siffler la fin de la récréation. La fourberie de l’ayatollah Ali Khomenei, dont les jours sont peut être comptés, a été déjouée par une Amérique pas mécontente de venger l’humiliation de la prise d’otages de ses diplomates à Téhéran dans les années 1970-1980 et l’envahissement de son ambassade.
 Reste à souhaiter que cette intervention aérienne puisse maintenant entraîner dans son sillage un renversement de régime, celui instauré par la révolution islamique instaurée en 1979 et voir disparaître ses abominations : incarcérations, tortures, pendaisons publiques en application de la charia voulu par un système théocratique Moyenâgeux.
 Le peuple iranien et le monde entier ne s’en porteront que mieux et l’air deviendra un peu plus respirable, un peu moins vicié à l’ombre des mosquées et des minarets chiites, ce qui n’est pas pour déplaire non plus à leurs ennemis jurés les sunnites d’Arabie Saoudite ou encore du Qatar. De là-haut, le prophète Ali ne peut que constater les dégâts et se dire que ses descendants n’en ratent pas une.

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