A la campagne, les paysans les appelleraient des vieux chevaux de retour et les marins diraient d’eux « les vieux crabes ».
On les croyait rangés sagement au musée Grévin, voici qu’on les ressort du placard et que l’on dépoussière les costumes en vue d’une éventuelle représentation au public dans deux ans, pour une nouvelle tournée spectacle sur les planches de ce grand théâtre d’ombres qu’est la politique … Faut-il que les français aient la mémoire courte, alors rafraîchissons leur.
Un rappel : Hollande, le « sourcier de la politique »qui a le don magique de faire pleuvoir, n’a même pas pu se représenter au terme de son 1er mandat, tellement il était devenu impopulaire, contraint de se réfugier dans ses terres corréziennes, et Villepin, le « Qatari d’adoption », est celui qui avait conseillé à Chirac la dissolution catastrophique de l’Assemblée nationale, qui avait amené la cohabitation droite gauche.
Que voilà de brillants états de services … des sauveurs dont la France a cruellement besoin. A moins que ce ne soit une femme adepte de « l’ordre juste », ex-madone du Poitou, tellement clairvoyante quelle a été trompée par son mari sans rien voir venir.
« L’ennui avec les homme politiques, c’est qu’on croit faire leur caricature alors qu’on fait leur portrait » a écrit très justement le dessinateur humoristique Jean Sennep.
Quand même, ça sent un peu le moisi ou le rassis, à tout le moins le réchauffé ! La France manquerait-elle à ce point de talents, contrairement au jeu télé ? On nous aurait menti à l’insu de notre plein gré, comme disait Virenque ? On sait qu’en politique on ne meurt jamais, mais quand même, ils ne vont pas nous rejouer le bal des vampires ces trois là !
En réalité, ils ont eu la faiblesse de goûter dans le jardin d’Eden de la rue du Faubourg Saint-Honoré au fruit défendu, « le pouvoir », qui a un côté aphrodisiaque et le don de faire tomber les femmes en pâmoison. Il suffit de voir l’effet de cette drogue sur Julie Gayet pour François H. (avec ou sans scooter), de Cécilia et Carla pour Nicolas S.(avec ou sans bracelet électronique), ou encore de Brigitte pour M., un jeune homme qui fut son élève dans une vie antérieure. Les actrices tombent rarement dans les bras du commun des mortels, surtout lorsqu’il est petit ou un peu bedonnant.
Le pouvoir, et ses attributs : la séduction, l’argent, les réceptions élyséennes, les voyages autour du monde, les rencontres avec les grands de la planète, les ors des palais nationaux, les gueuletons de la République et les Ferrero Rocher de l’ambassadeur, sans oublier les cortèges présidentiels où l’on brûle les feux rouges sous le regard ébahi des gueux (comme dit Alexandre Jardin) et des sans-dents, (dixit FH) etc. constitue une addiction dangereuse et enivrante pour un homme politique qui ne parvient jamais vraiment à s’en débarrasser et l’oublier. Ce qui fait, qu’à peine sortis par la grande porte de la cour de l’Élysée ils n’ont qu’une idée, revenir par la fenêtre de la dépendance, voyez Trump, Poutine etc. Macron n’a pas déjà quitté le palais en 2027 qu’on le soupçonne de vouloir y revenir en 2032. Évidemment, dans sept ans Brigitte sera une première Dame un peu moins fringante qu’aujourd’hui, mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, les tailleurs Dior et Chanel y pourvoiront.
Ah le pouvoir ! On peut dire du cannabis, mais le pouvoir … il leur procure autant de délices que la poudre blanche, et pourtant comme la cocaïne il n’est qu’un paradis artificiel … et attention à l’overdose qui peut être dangereuse pour la santé..
Alors SVP, François, Dominique, Ségolène … et les autres, rendez un dernier service à la France, celle dont vous vous servez, plus que vous ne la servez, restez sur vos cintres confortablement installés dans la penderie de votre retraite dorée d’une République généreuse, (pension, bureaux, voiture de fonction, gardes du corps, etc.), vous sentez un peu trop la naphtaline et le pays a besoin plus que jamais d’un grand coup de balai, qu’un esprit de renouveau souffle sur l’Hexagone et de respirer l’air du large.
D’ici là, et en attendant l’homme ou la femme providentielle, en espérant que 2027 sera le cru du siècle, chantons plutôt comme Pierre Perret …
« Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux, (vieux moineaux) regardez les s’envoler, c’est beau …🎼 »