57 coups de couteau à Nantes, 50 dans le Gard, pour tuer dans les deux cas, et pourquoi pas cent tant qu’on y est ? Les barbares sont entrés dans la ville !

La coïncidence est troublante, alors qu’à Rome, au cœur même de la basilique Saint-Pierre, deux chefs d’Etat, l’un américain et l’autre ukrainien, envisageaient ce week-end une solution pour mettre fin à la guerre face à la Russie, au même moment en France, dans une mosquée du Gard un individu lardait de cinquante coups de couteaux un fidèle venu se recueillir et prier, et le tuait.

Deux lieux de prières, des endroits considérés de tous temps comme sacrés, l’un pour rechercher un compromis, l’autre où un assassin accomplit son forfait meurtrier. Le meilleur et le pire dans une enceinte religieuse, allez y comprendre quelque chose. Et au centre des deux, la folie, la maladie psychiatrique jamais aussi présente dans nos sociétés chez une partie de la jeunesse, à la fois violente et violentee.

Accessoirement, si on peut dire, il devient normal d’assassiner sauvagement, 57 coups de couteau dans un lycée de Nantes à l’encontre d’une collégienne, ici une cinquantaine contre un homme venu se recueillir et prier ! A croire qu’il faut non seulement tuer mais s’acharner sur sa victime, là où un coup mortel suffit.

Il va falloir revoir notre histoire et revisiter nos manuels, ce n’est pas le Moyen-Age qui était barbare mais l’époque actuelle !

Jean-Yves Duval, journaliste écrivain