Cette fois nous y sommes, le réchauffement de la planète est là ! Les cris d’alarmes lancés par les scientifiques depuis des décennies n’y ont rien fait, Notre aveuglement, notre surdité, va nous coûter cher. Les catastrophes climatiques se succèdent les unes après les autres, entre Mega-incendies et gigantesques inondations, les glaciers fondent et disparaissent, le niveau des nappes phréatiques baisse drastiquement, les rivières ressemblent de plus en plus à des oueds et nos herbages à des paillassons.

Les agriculteurs, maraîchers et viticulteurs subissent régulièrement des destructions de leur production du fait d’orages de grêles violents et d’ici 2050, c’est-à-dire demain le paysage jusqu’à la Loire sera de type méditerranéen, la température plus proche des 45/50 degrés, et il nous faudra repenser notre production et par voie de conséquences notre consommation, les dattes et le riz remplaceront alors le steak frites. Dans le même temps la migration climatique des pays les plus exposés à l’élévation du niveau de la mer va s’accélérer et s’ajouter aux migrants des pays en guerre et des pays pauvres. Sombres perspectives. Voilà où nous ont conduit l’industrialisation à marche forcée des 19e, 20e et 21e siècles, une consommation incontrôlée, l’immobilisme, l’imprévoyance de nos dirigeants, du moins ceux des pays les plus riches, donc les plus pollueurs, et notre cupidité.
 Notre aveuglement et notre surdité vont nous coûter cher ! Le réchauffement des océans est à lui seul un énorme problème, en fait ce sont les ressources entières de la Terre qui sont en péril, si on ajoute à cela la déforestation des grands massifs forestiers d’Amazonie et d’Afrique, qui sont par ailleurs le poumon de la planète, le fournisseur de notre oxygène indispensable à la vie. L’homme est le plus grand prédateur que notre planète ait enfanté, il détruit tout sur son passage pour son confort et un passage éphémère sur Terre de quelques décennies. Le problème est qu’il est aussi sa propre proie et qu’au final il s’autodétruira lui-même, alors qu’on pensait que c’est l’arme nucléaire qui signerait la fin du monde. Ce n’est pas le champignon atomique qui va nous tuer mais notre envie de posséder et de jouir, d’avoir au lieu d’être.
 Déjà, dans le tiers-monde les pauvres paient les excès des riches, avec des famines a répétition dans la Corne de l’Afrique et l’exil de millions de personnes affamées, en particulier des enfants dont l’espérance de vie est des plus courtes. La Terre n’est plus ce jardin d’Eden des origines, les descendants d’Adam et Ève que nous sommes l’avons martyrisée, violée, détruite. Et aujourd’hui elle se venge, elle exige des sacrifices humains et nous sommes encore loin d’avoir payé la facture. La plus grande injustice, c’est que celle-ci sera payée par les générations futures, qui ne portent aucune responsabilité dans la situation actuelle. Ils auront à supporter le poids des erreurs de leurs parents et grands-parents. « Faites des enfants » qu’ils disaient !
 Et pendant ce temps, à Venise la croisière Jeff Bezos s’amuse, se moquant totalement de cette fin annoncée, car en plus de la cupidité, et parmi les 7 pêches capitaux, l’égoïsme des joyeux noceurs n’a d’égal que leur ego.