En décidant de faire du 12 juillet une journée de commémoration pour Dreyfus, après son élévation au grade de général, Emmanuel Macron rend justice à un officier français victime d’une sordide campagne antisémite et d’un véritable complot.
Oui, Dreyfus était juif, et il a été le bouc émissaire idéal à l’heure du premier conflit franco allemand de 14-18, qui le vit dégradé et chassé de l’armée, puis emprisonné a l’île du Diable en Guyane avant, beaucoup plus tard, d’être réhabilité. A l’heure où on observe une montée de l’antisémitisme dans le pays c’est là un geste symbolique fort qui doit être salué comme il convient. Pour Dreyfus, la France vient enfin de reconnaître ses torts, hélas à titre posthume, c’est néanmoins une grande victoire.pour ses descendants, et pour l’honneur de l’armée française