Son mari, député, est le président du groupe parlementaire PS à l’assemblée nationale et la voici désormais, par le fait du prince, (F. Bayrou) conseillère-maître à la cour des comptes, présidée par Pierre Moscovici, autre figure du socialisme…
Que voilà une nomination qui tombe à point nommé à la veille du vote du budget en septembre, où François Bayrou va devoir compter sur toutes les voix de l’hémicycle pour éviter une motion de censure, y compris celles de … députés PS. Qui a parlé de politique de copains et de coquins ?
A moins que le président, venu des rangs de la gauche, et le chef de gouvernement, un vieux briscard de la politique « gauche-droite, droite-gauche », n’aient voulu récompenser l’ancienne ministre de l’Education nationale, qui n’a pourtant pas laissé un souvenir impérissable rue de Grenelle, ou la présidente de « France Terre d’asile», une ONG d’aide aux migrants, à l’heure où on veut réduire le nombre d’immigrés clandestins entrant dans notre pays ?
Quand au fait que son mari soit un des leaders socialistes au Parlement, il ne faut surtout pas y voir là un éventuel conflit d’intérêts, quel mauvais esprit. Du moins, le Premier ministre, qui inflige un remède de cheval aux français pour boucler son budget n’a pas lésiné quant au futur salaire de Najat, aux alentours de 7000 euros mensuels, hors primes et avantages particuliers. On sait se montrer généreux avec l’argent des contribuables ! Ce sont là des méthodes dignes des Républiques bananières et pas d’une grande démocratie.
Les français, à qui on impose un tour de vis financier, et qui vont devoir se serrer la ceinture, du fait de trente ans de gabegie gouvernementale, apprécieront cette belle et généreuse nomination au mérite. De Gaulle disait des français « ce sont des veaux » mais pour Bayrou nous sommes des vaches à lait, nous restons des ruminants.
Et surtout, n’y voyez là aucune complaisance du pouvoir en place, quand bien même certains macronistes ont appelé à voter LFI aux dernières élections législatives pour éviter une majorité RN. Gabriel Attal, le premier. Ces petites tractations d’appareil, « passe-moi le sel, je te donne le poivre », dans, et sur, le dos des électeurs sont minables, on prend vraiment les français pour des c… !
A quand Mathilde Panot, Sandrine Rousseau ou Sofia Chikirou, elles aussi magistrates à la cour des comptes, plus on est de fous, plus on s’amuse.