Guet-apens contre les forces de l’ordre par des bandes d’émeutiers, narcotrafics dans les quartiers avec règlements de compte sanglants … on ne compte plus les faits divers criminels dans notre pays, quelque soit l’endroit de l’Hexagone. L’insécurité est partout et a des causes multiples : agressions, vols, braquages de magasins, home-Jacking, etc. La population est terrorisée, et pas seulement la nuit, on croirait vivre un remake de « Peur sur la ville ».
2025 est l’été de tous les dangers !
On ne compte plus également le nombre de rodéos urbains, un vrai fléau, avec des victimes, même les fêtes ne sont pas épargnées et il faut à chaque fois des déploiements de force XXL (63 000 policiers mobilisés pour le 14 juillet) pour maîtriser la situation et éviter que la racaille ne pille les boutiques. La police, les pompiers, les ambulances sont pris pour cibles de jets de pierre, de tirs de mortiers et de cocktails Molotov. Parfois de fusil de chasse.
Face à cet ensauvagement du pays il n’y a plus de lieux tranquilles, que ce soit en villes comme à la campagne, où la vache ne rit plus que sur une étiquette de boite de fromage. La législation n’est plus adaptée aux exigences de l’heure et la justice trop laxiste, faute de places de prison disponibles. Dans les cités, les dealers imposent leur loi à coups de Kalachnikov, et tissent leur toile d’araignée pour engranger le plus de fric possible, au détriment de la sécurité des habitants et de la santé des consommateurs, qui sont autant de délinquants en puissance afin de pouvoir se payer leur dose de cocaïne quotidienne. Un SMIC a 1 500 euros/ mois est bien loin d’y suffire quand on sait qu’un gramme de coke coûte environ 65€, et que Jean-Luc Delarue, l’animateur télé, reconnaissait en consommer 20gr par semaine, faites le calcul.
On ne respecte d’ailleurs plus rien, pas même les écoles qu’on incendie, les hôpitaux où on agresse le personnel médical, ni personne : élus locaux, maires, agents de l’autorité, médecins, etc. C’est la loi de la jungle où prime la force, y compris parmi les conducteurs, auteurs de graves délits routiers comme de simples incivilités. Les gendarmes, ou policiers, ne font même plus peur à des adolescents encore boutonneux, qui ne redoutent pas davantage les tribunaux. En France la crainte de l’autorité a atteint un déficit abyssal en quelques années.
Certains scénarios noirs évoquent la possibilité d’une guerre civile au cours des années à venir entre des milices citoyennes et les narcotrafiquants, et ce, par suite de l’incapacité de forces de sécurité à juguler les violences urbaines. Quant à confier à l’armée le soin de faire régner l’ordre dans les cités, c’est une vue de l’esprit, les paras et les commandos marines n’ont pas été entraînés à cela et on ne va pas rejouer à Paris « la bataille d’Alger ».
Il est encore temps d’éviter le scénario du pire, mais faudrait-il, pour cela, agir efficacement et rapidement. Qui aura cette volonté chez nos hommes politiques, dont le courage n’est pas la principale vertu ?
En matière d’insécurité, nous sommes à la croisée des chemins, où nous réagissons, vite et fort, ou nous abdiquons face aux bandes criminelles, et nous sombrons, le choix est simple.