Les plus âgés se souviennent peut-être d’une série TV qui faisait florès dans les années 70, « Les Envahisseurs » avec cet architecte David Vincent qui n’avait de cesse de convaincre ses semblables de la présence d’extraterrestres qui, sous une apparence humaine, infiltraient la Terre avant de la coloniser.
Et bien aujourd’hui les envahisseurs sont toujours là ! Même si ce ne sont plus les mêmes. Les premiers sont les anglicismes, la langue française étant truffée, colonisée, envahie par des mots anglais au point que Molière s’effacerait devant Shakespeare. Les seconds envahisseurs ce sont les migrants venus de l’est et surtout du sud, à pied, en train, en voiture et surtout en bateau, plus rarement à cheval. Enfin les derniers sont les punaises de lit qu’on trouverait partout, dans les tramways, les trains, les écoles et lycées, les salles de cinémas et bien sûr dans les chambres à coucher de nos honnêtes citoyens.
En ce mois d’octobre, la France n’est plus victime d’une invasion de Sarazins mais de mots anglais, de migrants et de punaises, et à en croire les spécialistes les uns et les autres pulluleraient de façon inquiétante. C’est au point que si Alfred Hitcock revenait parmi nous il tournerait sans doute une nouvelle adaptation de son célèbre film « Psychose » avec Anthony Perkins et Janet Leigh. Docteur Freud, au secours !
Et si hier il y avait aux USA des chasseurs de primes pour poursuivre les hors-la-loi, aujourd’hui il y a en chacun de nous, ici dans l’Hexagone, un peu de Josh Randall, alias Steve Mc Queen, (Au nom de la loi) pour bouter les punaises hors du lit familial, la Winchester à canon sciée s’étant transformée en bombe insecticide.
Rendez-vous compte, on à même vu Mathilde Panot, président du groupe LFI à l’Assemblée nationale brandir dans l’hémicycle une fiole contenant une punaise de lit, qui en réalité était peut-être un scarabée, allez savoir. Par ce geste provocateur l’égérie des Insoumis nous rappelle qu’il y a plusieurs années, le Secrétaire d’Etat à la Défense américain, Colin Powell, avait exhibé en pleine séance du conseil de sécurité de l’ONU un flacon contenant soi-disant de l’anthrax, une maladie infectieuse des plus graves, pour condamner l’emploi par l’Irak d’armes de destructions massives, et justifier l’invasion de ce pays. Sauf qu’on a appris plus tard qu’il s’agissait d’eau du robinet. D’ici à ce qu’on apprenne que la punaise (de) Mathilde Panot était une simple coccinelle, il n’y a pas loin !
Pour ma part j’émettrai une simple recommandation de santé publique : arrêtons cette obsession de l’invasion, cette propension à voir des vagues de submersion partout, faute de quoi la France va bientôt devenir un gigantesque asile d’aliénés. Punaise, fallait que ça sorte, ça me démangeait de trop !