La récente démission d’Elisabeth Borne et son remplacement par Gabriel Attal m’a inspiré quelques réflexions que je vous livre telles quelles.
A voir les Maire, Darmanin, Bayrou, Ferrand et autres Philippe s’opposer à la nomination de Gabriel Attal et user de tout leur poids pour influencer le président de la République et tenter de le faire renoncer à ce choix j’ai senti flotter comme un parfum de 4ème République, le retour aux bonnes vieilles mœurs politiciennes éculées. On croyait en avoir fini avec cette tambouille et ces basses manœuvres d’un temps révolu, il faut croire qu’on se trompait.
Je me suis aussi souvenu qu’il y a deux ans, un certain Jean-Luc Mélenchon se voyait déjà à Matignon à … 71 ans, « Vanité des vanités, tout est vanité » un moment de la vie où on est plus proche de l’EHPAD que d’un emploi de manager en chef, tandis que l’actuel occupant n’en a que … 34 ans, l’âge où un médecin spécialiste termine tout juste ses études. De quoi filer un sacré coup de vieux à l’ancien trotskyste.
Le patron des Insoumis qui à cru bon, à l’annonce de la nomination de G. Attal, de nous gratifier d’une formule des Evangiles, tirée de l’Ecclésiaste : « Malheur à ces peuples dont les princes sont des enfants ». Voilà qui n’est pas fait pour le rajeunir. Mélenchon a d’ailleurs oublié que l’Ecclésiaste à dit aussi « Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose » ce qui traduit, en langage moderne signifie que quand ton tour est passé il est inutile de s’obstiner.
Entre d’un coté des nostalgiques de la quatrième République et de l’autre un partisan de la révolution bolivarienne un constat s’impose : En 2017 la France s’est dotée du plus jeune président de la République de son histoire et aujourd’hui du plus jeune Premier ministre de la Vème.
Il est vrai qu’au même moment on découvre que les jeunes français sont nuls en histoire et que la moitié des 16 – 24 ans ne connait pas l’année de la Révolution française. Triste à pleurer !
Avec tout cela on aurait presque oublié que Gabriel Attal est aussi le premier Premier ministre ouvertement homosexuel de l’histoire de la Ve République, et qu’il n’a jamais caché son orientation sexuelle. Ce fait politique majeur est presque passé inaperçu. Bref, un jeune premier en tout.