La liste des enfants, adolescents agressés par des jeunes de leur âge s’allonge dramatiquement de jour en jour, au point de devenir un fait divers presque banal.

Hier, c’était la jeune Samara, violemment tabassée a Montpellier, trois de ses agresseurs arrêtés sont aujourd’hui mis en examen pour tentative d’homicide volontaire ( !!!) Que risquent-ils ? Sans doute pas grand chose, une peine avec sursis, tout au plus, si ce n’est pas un simple rappel à la loi.
A moins que la plainte n’ait été … classée sans suite !
Hier encore, c’est un collégien de 15 ans qui est  mort sous les coups d’autres mineurs, à la sortie de son établissement, à Viry-Châtillon. Parions que la justice sera laxiste là aussi, à croire qu’aucun magistrat n’a eu à pleurer la disparition d’un enfant assassiné.
Hier toujours, c’est une ado de 14 ans qui a été frappée violemment par cinq autres filles d’une quinzaine d’années dans un parc de Tours, et qui a dû être hospitalisée. Notons au passage que la violence et la cruauté ne sont plus l’apanage des seuls garçons et que le «  sexe faible » c’est de l’histoire ancienne. La «  virilité » n’existe pas que dans les pantalons désormais, mais aussi  sous les jupons !
Quelques semaines plus tôt, c’est une fillette de 13 ans, Shanon, qui, dans l’Oise, a été violee et est décédée à la suite des violences subies. Chaque jour on atteint un peu plus le sommet de la sauvagerie et de l’inhumanité !
Dans quel monde, dans quel pays vivons-nous ? Sommes-nous devenus des êtres sans foi, (c’est sûr), ni loi, (c’est probable), mais aussi sans morale, sans éthique, sans aucun respect des autres et de soi-même. Tout cela, au nom de l’ignorance et de l’intolérance, bravo les éducateurs !
Au-delà de ces événements tragiques, toutes ces agressions ont également un point commun : «l’excuse de minorité »  pour les agresseurs, prévue par l’article 122-8 du code pénal, qui différencie leur sort de celui des adultes, au motif qu’ils ne seraient pas capables de discernement. Bel « alibi » que voilà  ! Qu’on ne nous fasse pas croire qu’ils ne savent pas ce qu’ils font lorsqu’ils violent ou plantent un coup de couteau à leurs victimes. Il faut arrêter avec cet angélisme d’un autre âge, les mœurs ont changé et nous devons apporter les réponses appropriées, aujourd’hui on menace, on tue a l’école pour s’approprier une paire de baskets de marque.
Quant aux parents de ces mineurs assassins, s’ils sont responsables civilement, ils ne sont pas coupables, juridiquement, de leur progéniture. C’est trop facile aussi, car qui, sinon eux, ont enfanté ces petits monstres ? Qui a failli dans leur éducation et à permis d’en faire des bourreaux ? Qui ???
Oh, bien sûr, j’entends déjà quelques voix, toujours les mêmes,  pour dire, c’est de la faute à la société. Mais bien sûr. Alors dans ce cas, que la société les punissent  comme ils le méritent et que la justice soit exemplaire pour ces agresseurs en herbe. Au demeurant, les parents déclarent-ils leur enfant à l’état-civil du nom de «  société » ou de leur patronyme, alors qu’ils cessent de se cacher derrière leur petit doigt !  Posons-nous la question : une vie n’en vaut-elle pas une autre ? Est-ce que celle d’un meurtrier vaudrait aujourd’hui davantage que celle d’un innocent ? Aurions-nous inversé les valeurs, à l’insu de mon plein gré ?
Car qui, pendant ce temps s’intéresse aux victimes innocentes de cette barbarie assumée ? Qui ? Il faut arrêter de trouver des excuses aux coupables et enfin rendre justice aux victimes de harcèlement moral et physique. Des victimes à qui on a ôté le droit à l’existence, en même temps qu’on a plongé leurs familles et leurs amis dans l’affliction.
La société française, ici comme ailleurs, s’américanise. Passe encore pour les Mc Do, encore qu’ils font des jeunes consommateurs français des obèses, mais si nous n’y prenons garde nous connaîtrons, nous aussi, prochainement des carnages dans les écoles et des tueries sur les campus, car la violence est une denrée qui s’importe aussi facilement que le Coca-Cola ou les jeux vidéos où s’abrutissent ces futurs délinquants  !
Non, le rêve américain ne me fait pas rêver !
PS : Et je parle pas de la nocivité des réseaux sociaux auprès d’un public d’écervelés et immatures.