Il y a quelques jours, un adolescent de 15 ans est mort roué de coups, à Viry-Châtillon. Il s’appelait Shemseddine. Son seul crime est d’avoir entretenu des relations avec la sœur des deux assassins. Avec ce meurtre la France à découvert les crimes « d’honneur » qu’on croyait réservés à la mafia sicilienne ou calabraise.
Depuis des dizaines d’années, les gouvernements successifs ont laissé prospérer une immigration incontrôlée, souvent clandestine, de gens venus majoritairement d’Afrique du nord, dont beaucoup en s’installant en France ont refusé de s’intégrer à notre société, notre mode de vie, nos mœurs, pour conserver leurs traditions, leur religion, voire même leur langue maternelle. Plutôt que de s’insérer ils ont préféré vivre repliés sur eux-mêmes, en communauté. Au fil du temps on a vu le paysage hexagonal se transformer, les églises et leurs clochers ont disparu pour laisser la place à des mosquées et leurs minarets, on a dû adapter les menus dans les cantines, intégrer des rayons hallal dans les grandes surfaces alimentaires, réserver des créneaux horaires dans les piscines, etc. Ce ne sont pas les nouveaux arrivants qui se sont adaptés à notre culture, ce sont les français qui ont dû s’adapter à la leur, tout en leur permettant toutefois de bénéficier d’une protection sociale unique dans le monde, (allocations familiales, allocations logement, etc.) issue des lois de la Libération.
Aujourd’hui, nous voyons le résultat et nous en payons le prix, sans que personne, ou si peu, n’ose rien dire, rien faire, au motif cher à l’Education nationale : « pas de vague » et sous prétexte que les quartiers risqueraient d’exploser. Ces mêmes quartiers, où la police n’a plus droit de cité, (les fameux quartiers perdus de la République), où explosent les points de deal et leur économie parallèle, créant du même coup une insécurité permanente pour la population. On ne compte plus dans ces cités le nombre de voitures brûlées chaque semaine qui appartiennent à des travailleurs honnêtes, ainsi privés de leur moyen de transport. Difficile d’ailleurs de connaître l’origine de leurs auteurs puisqu’en France les statistiques ethniques sont interdites, contrairement à la Suisse, la Grèce, et aux Pays-Bas.
A l’heure où on assiste à une flambée de l’antisémitisme, on constate aussi que le racisme à désormais deux visages avec des actes antiblanc qui se multiplient instaurant, un climat d’inquiétude et d’angoisse dans nos villes. Oui, comme le disait un célèbre présentateur du journal télévisé dans les années 1970/1980, Roger Giquel « La France à peur ! » Notre pays a peur de cette ultra violence, de ces deux systèmes de valeur qui s’opposent et provoquent un choc civilisationnel, entre d’un côté une société libérale et de l’autre une société traditionnelle où les femmes sont maltraitées lorsqu’elles ne respectent pas les codes de la tribu, du clan, notamment à propos des questions sexuelles. A Viry-Châtillon c’est par suite du comportement jugé « déshonorant » de l’une d’entre elles que Shemseddine a été tué par des membres de sa fratrie. Au code pénal on substitue désormais, de plus en plus souvent, le code de la charia. On importe aujourd’hui en France, de plus en plus fréquemment, des mœurs qui ont cours au Pakistan, en Afghanistan ou en Iran, mettant du même coup en péril à la fois la République et la laïcité, parce que des individus n’acceptent pas nos codes de vies, religieux, vestimentaires et qu’ils veulent nous imposer leurs pratiques identitaires et communautaristes. Des individus qui ne nous pardonneront jamais la période de la colonisation, même s’ils profitent de notre hospitalité.
Tel est le prix qu’il nous faut payer pour nos trop nombreux renoncements, aujourd’hui encore entretenus par un courant islamo-gauchiste dans un souci électoraliste. Comment s’étonner après cela de la montée de l’extrême droite dans notre pays, et ailleurs en Europe ?
Ainsi que l’annonçait Samuel Huntington, au cours des années 1990 dans un ouvrage prophétique, nous sommes actuellement à la croisée des chemins de ce fameux « Choc des civilisations », autrement dit que la source de nos conflits actuels est à rechercher davantage dans une origine culturelle, qu’idéologique ou économique. Il est grand temps de mettre un terme à cette spirale infernale, faute de quoi les affrontements, aujourd’hui encore limités, pourraient un jour déboucher dans ce pays sur une guerre civile.
Et comment, dans ces conditions, oser parler de « crimes d’honneur », alors qu’il s’agit de « crimes d’horreur ». Arrêtons d’avoir peur de dire les choses et de mettre un nom sur ces choses, c’est notre faiblesse qui nous a conduit là où nous sommes.