Catégorie : La plume au vent Page 24 of 41

Le bonheur d’écrire, véritable cure de Jouvence

J’ai souhaité donner à ma chronique de cette semaine un ton un peu différent du fait de l’atmosphère délétère qui règne actuellement dans le monde et en France, entre climat de guerre Iran/Israël et faits divers tragiques dans nos cités. J’ai tout simplement eu envie de partager avec vous quelques réflexions sur mon activité de romancier, qui découle de ma passion depuis toujours de la lecture et de mon admiration pour les grands écrivains. 

Je travaille aujourd’hui à la parution de mon quatorzième ouvrage (biographie, romans historiques, thrillers, livres de géo-politique, etc.), après avoir également écrit comme « écrivain fantôme » plusieurs autres livres, que je lèguerai comme autant de dignes rejetons, de préférence à la Maison de la culture d’un petit village rural. Si avoir des enfants c’est vouloir se survivre à soi-même, alors nul doute que je prolongerai mon existence grâce cette modeste contribution appelée elle aussi un jour à se transformer en poussière. Mais là, en vérité, n’est pas mon objectif, n’étant pas d’une nature narcissique. Ecrire, comme je le fais depuis près de vingt-cinq ans, est avant tout une aventure solitaire qui prolonge, par la fiction, ce que j’ai vécu, sur le terrain, durant plus d’une dizaine d’années en réalisant des reportages à travers le monde (Afrique, Moyen-Orient, Amérique, Asie, etc.). La réalité d’hier à cédé la place à la virtualité d’aujourd’hui, et j’y trouve là, plus qu’une complémentarité, un véritable équilibre de vie.

Ecrire des fictions, c’est effectuer des voyages dans l’espace et dans le temps, en restant chez soi, claquemuré dans son bureau, isolé de tout et de tous pendant plusieurs mois. Des mois durant à effectuer des recherches, et à écrire, dans une solitude quasi cistercienne. On comprendra dans ces conditions que je n’ai pas souffert du confinement lors de la période du Covid 19, et en cela aussi je suis reconnaissant à l’écriture, car cela n’a pas été le cas de beaucoup de personnes.

Ecrire des fictions, c’est façonner des personnages, leur imaginer une identité, « une légende », comme pour les agents de renseignements (j’ai d’ailleurs écrit plusieurs romans d’espionnage), c’est créer des situations, des intrigues, des lieux à partir desquels ils vont s’animer durant plus de deux cents pages. Ce qui suppose d’imaginer une histoire, un récit à raconter, une storytelling comme disent les anglo-saxons. Il y a l’idée, puis vient le script à partir duquel on imagine la trame du futur ouvrage : d’où part-on,  où va-t-on, comment y va-t-on ? Avec bien sûr une obsession tout au long du trajet : rester cohérent. Et ce n’est pas toujours aussi simple qu’il y paraît, c’est même souvent compliqué.

Ecrire des fictions, du moins en ce qui me concerne, c’est à la fois vouloir distraire et instruire le public. Un livre qui m’amuse mais ne m’apprend rien, ne m’apporte rien. C’est là, où le roman se différencie de la biographie et de l’ouvrage historique qui  doivent être rigoureux et ne sont pas là pour faire rire, sourire, ou pleurer. Lorsque j’ai écrit « Le Prix du sang bleu », une biographie du maréchal de France Joseph-Augustin de Mailly (17ème /18ème siècle) qui m’a demandé cinq années de travail, je n’étais pas dans le même état d’esprit, la même démarche que pour « Amadou l’enfant soldat ». Et ce grand écart est aussi une superbe expérience. J’ai en cela une profonde admiration pour les biographes qui sont de véritable « rats » de bibliothèque, au sens noble du terme. J’ai récidivé dans le genre un peu plus tard avec  une biographie « romancée » du cardinal Grente, mais avec cette légèreté qu’apporte la note romanesque au récit et rend le texte plus fluide, moins imperméable ou hermétique au lecteur. J’ai aussi beaucoup aimé écrire des romans « historiques  » comme « Adolf H », « Trois divas et un divan », ou encore « Ces Messieurs de Heidelberg » qui constituent un mixte entre actualité et saut dans le passé. En fait chaque chaque genre littéraire, sans oublier la poésie, les essais, y compris la BD, à son charme particulier.

Albert Einstein a écrit à juste titre « La logique vous emmènera d’un point A à un point B, l’imagination vous emmènera n’importe où« . Il a parfaitement raison.

Ecrire, et avoir la joie, la fierté, le bonheur d’être publié, c’est aimer à la fois la solitude, le temps des recherches et de la rédaction, c’est aussi le plaisir de partager, d’échanger  avec les lecteurs qui viennent à votre rencontre lors des séances de signatures, des dédicaces chez les libraires, dans les salons littéraires, où l’on fait aussi connaissance avec d’autres auteurs. Le romancier vit ainsi entre « ombre » et « lumière », dans le silence et le bruit, seul puis entouré. Ma plus grande satisfaction est d’apporter à ces lecteurs quelques moments d’évasion, de détente, de distraction, voire de connaissances, grâce à un livre, cet objet merveilleux, magique qui depuis Gutenberg traverse les siècles indépendamment des nouvelles technologies de l’information. Je ne saurais cependant oublier nos grands ancêtres : les premières tablettes d’argile de Mésopotamie, les rouleaux de papyrus d’Egypte, et la formidable bibliothèque d’Alexandre en Egypte créée au IIIème siècle av. J.-C., ou encore celle d’Athènes.

Au moment où j’effectue la « première » relecture de mon nouveau roman, il va me falloir encore quelques temps pour amender, enrichir, corriger (le style, la syntaxe, le vocabulaire, etc.) le texte en sachant qu’il ne sera jamais parfait, même si le tapuscrit est également relu par une correctrice professionnelle. Il y a aussi le choix du titre (essentiel), ce qui est fait, celui de la future couverture (essentielle également) qui en voie de réalisation en collaboration avec un infographiste, de la maquette de l’ouvrage (mise en page), avant la signature d’un « bon à tirer » pour l’imprimeur  » et enfin la réception de l’ouvrage avant sa mise en rayons en librairie, car la publication d’un livre est une œuvre individuelle et collective, celle d’une grande famille, d’une chaîne de l’amitié dont les maillons forts sont le correcteur, l’infographiste, le maquettiste, l’imprimeur et le libraire.  Sans eux un écrivain n’est rien.  Alors si tout va bien, peut-être découvrirez vous ce nouveau voyage imaginaire cet été, sous un parasol, au bord de la plage, et je vous souhaite par avance bonne lecture de ce dernier opus dont le titre sera, je vous livre un scoop : « L’Amour au bout de l’enfer« , une histoire romanesque et romantique, sur fond de guerre au Moyen-Orient. Quant à moi il ne me restera plus qu’à me remettre au travail, toujours aussi passionné et enthousiaste que voici vingt-cinq ans, convaincu que je vis une merveilleuse aventure, une vie que je n’échangerais contre aucune autre.

Je vais vous confier le secret de ce bonheur d’écrire, mais ne le répétez à personne. Charles Bukowski a écrit un jour : « Le problème est que nous cherchons quelqu’un avec qui vieillir, alors que le secret est de trouver quelqu’un avec qui rester enfant ». Pour moi, l’écriture a accompli ce miracle et ma dette envers elle est immense.

JY Duval, journaliste écrivain

Crimes d’honneur ? Crimes d’horreur plutôt !

Il y a quelques jours, un adolescent de 15 ans est mort roué de coups, à Viry-Châtillon. Il s’appelait Shemseddine. Son seul crime est d’avoir entretenu des relations avec la sœur des deux assassins. Avec ce meurtre la France à découvert les crimes « d’honneur » qu’on croyait réservés à la mafia sicilienne ou calabraise.

Depuis des dizaines d’années, les gouvernements successifs ont laissé prospérer une immigration incontrôlée, souvent clandestine, de gens venus majoritairement d’Afrique du nord, dont beaucoup en s’installant en France ont refusé de s’intégrer à notre société, notre mode de vie, nos mœurs, pour conserver leurs traditions, leur religion, voire même leur langue maternelle. Plutôt que de s’insérer ils ont préféré vivre repliés sur eux-mêmes, en communauté. Au fil du temps on a vu le paysage hexagonal se transformer, les églises et leurs clochers ont disparu pour laisser la place à des mosquées et leurs minarets, on a dû adapter les menus dans les cantines, intégrer des rayons hallal dans les grandes surfaces alimentaires, réserver des créneaux horaires dans les piscines, etc. Ce ne sont pas les nouveaux arrivants qui se sont adaptés à notre culture, ce sont les français qui ont dû s’adapter à la leur, tout en leur permettant toutefois de bénéficier d’une protection sociale unique dans le monde, (allocations familiales, allocations logement, etc.) issue des lois de la Libération.

Aujourd’hui, nous voyons le résultat et nous en payons le prix, sans que personne, ou si peu, n’ose rien dire, rien faire, au motif cher à l’Education nationale : « pas de vague » et sous prétexte que les quartiers risqueraient d’exploser. Ces mêmes quartiers, où la police n’a plus droit de cité, (les fameux quartiers perdus de la République), où explosent les points de deal et leur économie parallèle, créant du même coup une insécurité permanente pour la population. On ne compte plus dans ces cités le nombre de voitures brûlées chaque semaine qui appartiennent à des travailleurs honnêtes, ainsi privés de leur moyen de transport. Difficile d’ailleurs de connaître l’origine de leurs auteurs puisqu’en France les statistiques ethniques sont interdites, contrairement à la Suisse, la Grèce, et aux Pays-Bas.

A l’heure où on assiste à une flambée de l’antisémitisme, on constate aussi que le racisme à désormais deux visages avec des actes antiblanc qui se multiplient instaurant, un climat d’inquiétude et d’angoisse dans nos villes. Oui, comme le disait un célèbre présentateur du journal télévisé dans les années 1970/1980, Roger Giquel « La France à peur ! » Notre pays a peur de cette ultra violence, de ces deux systèmes de valeur qui s’opposent et provoquent un choc civilisationnel, entre d’un côté une société libérale et de l’autre une société traditionnelle où les femmes sont maltraitées lorsqu’elles ne respectent pas les codes de la tribu, du clan, notamment à propos des questions sexuelles. A Viry-Châtillon c’est par suite du comportement jugé « déshonorant » de l’une d’entre elles que Shemseddine a été tué par des membres de sa fratrie.  Au code pénal on substitue désormais, de plus en plus souvent, le code de la charia. On importe aujourd’hui en France, de plus en plus fréquemment, des mœurs qui ont cours au Pakistan, en Afghanistan ou en Iran, mettant du même coup en péril à la fois la République et la laïcité, parce que des individus n’acceptent pas nos codes de vies, religieux, vestimentaires et qu’ils veulent nous imposer leurs pratiques identitaires et communautaristes. Des individus qui ne nous pardonneront jamais la période de la colonisation, même s’ils profitent de notre hospitalité.

Tel est le prix qu’il nous faut payer pour nos trop nombreux renoncements, aujourd’hui encore entretenus par un courant islamo-gauchiste dans un souci électoraliste. Comment s’étonner après cela de la montée de l’extrême droite dans notre pays, et ailleurs en Europe ?

Ainsi que l’annonçait Samuel Huntington, au cours des années 1990 dans un ouvrage prophétique, nous sommes actuellement à la croisée des chemins de ce fameux « Choc des civilisations », autrement dit que la source de nos conflits actuels est à rechercher davantage dans une origine culturelle, qu’idéologique ou économique. Il est grand temps de mettre un terme à cette spirale infernale, faute de quoi les affrontements, aujourd’hui encore limités, pourraient un jour déboucher dans ce pays sur une guerre civile.

Et comment, dans ces conditions, oser parler de « crimes d’honneur », alors qu’il s’agit de « crimes d’horreur ». Arrêtons d’avoir peur de dire les choses et de mettre un nom sur ces choses, c’est notre faiblesse qui nous a conduit là où nous sommes.

 

Jeunes meurtriers, la France s’américanise !

La liste des enfants, adolescents agressés par des jeunes de leur âge s’allonge dramatiquement de jour en jour, au point de devenir un fait divers presque banal.

Hier, c’était la jeune Samara, violemment tabassée a Montpellier, trois de ses agresseurs arrêtés sont aujourd’hui mis en examen pour tentative d’homicide volontaire ( !!!) Que risquent-ils ? Sans doute pas grand chose, une peine avec sursis, tout au plus, si ce n’est pas un simple rappel à la loi.
A moins que la plainte n’ait été … classée sans suite !
Hier encore, c’est un collégien de 15 ans qui est  mort sous les coups d’autres mineurs, à la sortie de son établissement, à Viry-Châtillon. Parions que la justice sera laxiste là aussi, à croire qu’aucun magistrat n’a eu à pleurer la disparition d’un enfant assassiné.
Hier toujours, c’est une ado de 14 ans qui a été frappée violemment par cinq autres filles d’une quinzaine d’années dans un parc de Tours, et qui a dû être hospitalisée. Notons au passage que la violence et la cruauté ne sont plus l’apanage des seuls garçons et que le «  sexe faible » c’est de l’histoire ancienne. La «  virilité » n’existe pas que dans les pantalons désormais, mais aussi  sous les jupons !
Quelques semaines plus tôt, c’est une fillette de 13 ans, Shanon, qui, dans l’Oise, a été violee et est décédée à la suite des violences subies. Chaque jour on atteint un peu plus le sommet de la sauvagerie et de l’inhumanité !
Dans quel monde, dans quel pays vivons-nous ? Sommes-nous devenus des êtres sans foi, (c’est sûr), ni loi, (c’est probable), mais aussi sans morale, sans éthique, sans aucun respect des autres et de soi-même. Tout cela, au nom de l’ignorance et de l’intolérance, bravo les éducateurs !
Au-delà de ces événements tragiques, toutes ces agressions ont également un point commun : «l’excuse de minorité »  pour les agresseurs, prévue par l’article 122-8 du code pénal, qui différencie leur sort de celui des adultes, au motif qu’ils ne seraient pas capables de discernement. Bel « alibi » que voilà  ! Qu’on ne nous fasse pas croire qu’ils ne savent pas ce qu’ils font lorsqu’ils violent ou plantent un coup de couteau à leurs victimes. Il faut arrêter avec cet angélisme d’un autre âge, les mœurs ont changé et nous devons apporter les réponses appropriées, aujourd’hui on menace, on tue a l’école pour s’approprier une paire de baskets de marque.
Quant aux parents de ces mineurs assassins, s’ils sont responsables civilement, ils ne sont pas coupables, juridiquement, de leur progéniture. C’est trop facile aussi, car qui, sinon eux, ont enfanté ces petits monstres ? Qui a failli dans leur éducation et à permis d’en faire des bourreaux ? Qui ???
Oh, bien sûr, j’entends déjà quelques voix, toujours les mêmes,  pour dire, c’est de la faute à la société. Mais bien sûr. Alors dans ce cas, que la société les punissent  comme ils le méritent et que la justice soit exemplaire pour ces agresseurs en herbe. Au demeurant, les parents déclarent-ils leur enfant à l’état-civil du nom de «  société » ou de leur patronyme, alors qu’ils cessent de se cacher derrière leur petit doigt !  Posons-nous la question : une vie n’en vaut-elle pas une autre ? Est-ce que celle d’un meurtrier vaudrait aujourd’hui davantage que celle d’un innocent ? Aurions-nous inversé les valeurs, à l’insu de mon plein gré ?
Car qui, pendant ce temps s’intéresse aux victimes innocentes de cette barbarie assumée ? Qui ? Il faut arrêter de trouver des excuses aux coupables et enfin rendre justice aux victimes de harcèlement moral et physique. Des victimes à qui on a ôté le droit à l’existence, en même temps qu’on a plongé leurs familles et leurs amis dans l’affliction.
La société française, ici comme ailleurs, s’américanise. Passe encore pour les Mc Do, encore qu’ils font des jeunes consommateurs français des obèses, mais si nous n’y prenons garde nous connaîtrons, nous aussi, prochainement des carnages dans les écoles et des tueries sur les campus, car la violence est une denrée qui s’importe aussi facilement que le Coca-Cola ou les jeux vidéos où s’abrutissent ces futurs délinquants  !
Non, le rêve américain ne me fait pas rêver !
PS : Et je parle pas de la nocivité des réseaux sociaux auprès d’un public d’écervelés et immatures.

Écoles, collèges, lycées, attention laïcité en danger !

Cette  semaine on a appris, avec consternation,  la démission, ou plutôt la mise à la retraite anticipée par mesure de sauvegarde, du proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris, victime de menaces de mort. Pour quel motif ? Parce qu’il avait refusé l’accès à l’école d’une élève voilée, et que celle-ci s’est rebiffée.

Or des menaces aux actes, il n’y a pas loin, si l’on veut bien se souvenir de l’assassinat de deux proviseurs, dont Samuel Paty. On comprend d’autant mieux la décision de cet enseignant, à six mois de la retraite, de se protéger. Force est cependant de constater que l’Education  nationale à, une fois de plus, failli à sa mission de service public.

On ne devrait pas risquer sa vie au motif de transmettre des connaissances et de faire des adolescents des adultes ! On ne devrait pas risquer sa peau, du fait de l’irresponsabilité de parents !
Abdiquer devant une gamine, instrumentalisée par la religion, oui, nous en sommes là désormais. Et ce n’est pas glorieux ! Il peut bien y avoir des discours, de belles déclarations, des effets de manche de nos dirigeants, Premier ministre en tête, mais le fait est là. Cela fait des années, que dis-je des décennies, que le ministère, les rectorats, les académies ne soutiennent plus les professeurs au motif «  pas de vague », songeons au risque d’émeutes urbaines. Et de reculades en reculades la loi est devenue celle de la rue, ici comme ailleurs.
A travers eux, c’est la République tout entière qui est lâche ! Où sont passés les pères fondateurs de la laïcité, ces hussards noirs, en blouse grise, de la III eme République ?  Leurs fantômes hantent la rue de Varenne, dans les couloirs du ministère. Aujourd’hui, il suffit qu’un ado menace un enseignant, souvent au nom d’Allah, pour que l’on baisse, et le pavillon et le pantalon. Où vit-on, France : qu’es-tu devenue ?
Déjà, que sous la pression de certaines associations de parents d’élèves, islamo-gauchistes , il a fallu modifier les programmes scolaires, jugés inappropriés aux yeux de ces mollahs adeptes de la pensée unique. Jusqu’où ces concessions à une minorité agissante iront-elles ? Cela s’appelle de l’abandon en rase campagne.
La France est un pays laïc et s’en honore. Que ceux pour qui la religion est plus importante que le savoir, chez qui le sectarisme défie l’esprit de tolérance cher à Voltaire et au siècle des Lumières , abandonnent l’école publique au profit d’écoles confessionnelles, où il est plus important d’apprendre les versets du Coran que l’esprit des lois de Montesquieu, ou les valeurs républicaines de Liberté, Égalité, Fraternité.
Il est temps de réagir, car si nous n’y prenons garde il nous faudra bientôt recouvrir le buste de Marianne dans nos mairies du voile islamique. Ce jour-là nous aurons perdu la guerre, sans même avoir livré bataille.

Tout va très bien, madame la marquise !

Tout va très bien madame la marquise … tout va très bien …

Au lendemain du score fleuve de Vladimir Vladimirovich Poutine avec 87% des voix, on découvre (?) que son élection est entachée par une fraude massive évaluée entre 22 et 31 millions de bulletins falsifiés. Du jamais vu au pays des soviets depuis 1917. Dictateur, maffieux et en plus escroc !
… Tout va très bien, madame la marquise, tout va très bien.
A Sciences-Po, le réservoir de nos élites républicaines, rien ne va plus : démissions  en chaîne des derniers directeurs avec un parfum de scandale, et surtout une radicalisation islamo-gauchiste  sans précédent depuis vingt ans, qui voit l’interdiction aux juifs d’accéder aux amphis ! Et dire que cette école est censée former la haute administration et le personnel politique… Un proverbe chinois nous enseigne que « le poisson pourrit par la tête ». Pour Sciences-Po, c’est, presque, déjà fait, et dire que j’en ait tant rêvé de cette institution !
… Tout va très bien, madame la marquise, tout va très bien.
Dans le même temps, on apprend qu’Olivier Veran, socialiste, ancien ministre de la santé et porte-parole du gouvernement, redevenu depuis peu député va consacrer une journée hebdomadaire à l’exercice de la médecine. Pas n’importe laquelle,  cet ex-neurologue a en effet choisi la médecine esthétique au sein d’une clinique huppée des Champs-Elysées …  Échanger les cerveaux pour des penis et des fessiers, fallait oser ! Il est vrai qu’avec un CA de 13 millions d’euros annuels la clinique a les moyens de s’offrir un tel « spécialiste » à l’heure où la France connaît une grave crise sanitaire et manque cruellement de généralistes. Et une liposuccion par ici, et une prothèse mammaire par là ! Question : Lors des prochaines discussions à l’Assemblée nationale sur les les difficultés concernant l’accès aux soins, la parole publique du député Veran sera-t-elle encore crédible ?
… Non, tout ne va pas très bien, madame la marquise !

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