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La planète brûle et à Venise Jeff Bezos joue les pompiers pyromanes !

Certains couples privatisent la salle des fêtes du village le temps de la cérémonie pour leur mariage. D’autres, comme Jeff Bezos n’hésitent pas carrément à privatiser la ville de Venise, coût de la fête : dix millions de dollars.
Il est vrai que le fondateur d’Amazon, troisième fortune mondiale, a les moyens, y compris celui de gaspiller l’argent, de le jeter par les fenêtres des palaces dans le grand canal, et pire de faire un pied de nez à l’environnement, de festoyer au détriment de la planète et au mépris de ses occupants. En cause, les dizaines de jets privés (pas moins de 95) et autres yachts qui ont permis d’acheminer à Venise des stars planétaires de la politique, de l’économie et du show-Biz. Bezos devrait cependant penser à ses héritiers, ses enfants, qui demain devront vivre sur une Terre qu’il aura contribué à rendre inhabitable.
A-t-il imaginé qu’il mettait leur existence en danger en organisant un tel déploiement de richesses, et donc d’atteintes à l’environnement ? Désolé de vous gâcher la fête monsieur Bezos, mais vous êtes un grand irresponsable à l’heure où Venise elle-même est en grand danger, où les autorités italiennes ont interdit l’accostage des bateaux de croisière qui doivent mouiller désormais dans la lagune, et où on doit respecter un quota de touristes dans les rues de la cité pour cause de surpopulation. L’argent ne fait pas le bonheur dit-on, il faut croire que pour vous le fric est la recette miracle d’une union réussie. Tant mieux pour vous si les fées se sont penchés sur votre berceau, mais vous vous grandiriez en faisant preuve d’un peu d’humilité et de responsabilité.
Comment après cela, vous adresser nos vœux de bonheur, ce serait là pure hypocrisie. Et d’ailleurs vous avez les moyens de vous en dispenser, n’est-ce pas ?

Les barbecues ne sont plus pour les saucisses – merguez, mais pour nous humains !

Cette fois nous y sommes, le réchauffement de la planète est là ! Les cris d’alarmes lancés par les scientifiques depuis des décennies n’y ont rien fait, Notre aveuglement, notre surdité, va nous coûter cher. Les catastrophes climatiques se succèdent les unes après les autres, entre Mega-incendies et gigantesques inondations, les glaciers fondent et disparaissent, le niveau des nappes phréatiques baisse drastiquement, les rivières ressemblent de plus en plus à des oueds et nos herbages à des paillassons.

Les agriculteurs, maraîchers et viticulteurs subissent régulièrement des destructions de leur production du fait d’orages de grêles violents et d’ici 2050, c’est-à-dire demain le paysage jusqu’à la Loire sera de type méditerranéen, la température plus proche des 45/50 degrés, et il nous faudra repenser notre production et par voie de conséquences notre consommation, les dattes et le riz remplaceront alors le steak frites. Dans le même temps la migration climatique des pays les plus exposés à l’élévation du niveau de la mer va s’accélérer et s’ajouter aux migrants des pays en guerre et des pays pauvres. Sombres perspectives. Voilà où nous ont conduit l’industrialisation à marche forcée des 19e, 20e et 21e siècles, une consommation incontrôlée, l’immobilisme, l’imprévoyance de nos dirigeants, du moins ceux des pays les plus riches, donc les plus pollueurs, et notre cupidité.
 Notre aveuglement et notre surdité vont nous coûter cher ! Le réchauffement des océans est à lui seul un énorme problème, en fait ce sont les ressources entières de la Terre qui sont en péril, si on ajoute à cela la déforestation des grands massifs forestiers d’Amazonie et d’Afrique, qui sont par ailleurs le poumon de la planète, le fournisseur de notre oxygène indispensable à la vie. L’homme est le plus grand prédateur que notre planète ait enfanté, il détruit tout sur son passage pour son confort et un passage éphémère sur Terre de quelques décennies. Le problème est qu’il est aussi sa propre proie et qu’au final il s’autodétruira lui-même, alors qu’on pensait que c’est l’arme nucléaire qui signerait la fin du monde. Ce n’est pas le champignon atomique qui va nous tuer mais notre envie de posséder et de jouir, d’avoir au lieu d’être.
 Déjà, dans le tiers-monde les pauvres paient les excès des riches, avec des famines a répétition dans la Corne de l’Afrique et l’exil de millions de personnes affamées, en particulier des enfants dont l’espérance de vie est des plus courtes. La Terre n’est plus ce jardin d’Eden des origines, les descendants d’Adam et Ève que nous sommes l’avons martyrisée, violée, détruite. Et aujourd’hui elle se venge, elle exige des sacrifices humains et nous sommes encore loin d’avoir payé la facture. La plus grande injustice, c’est que celle-ci sera payée par les générations futures, qui ne portent aucune responsabilité dans la situation actuelle. Ils auront à supporter le poids des erreurs de leurs parents et grands-parents. « Faites des enfants » qu’ils disaient !
 Et pendant ce temps, à Venise la croisière Jeff Bezos s’amuse, se moquant totalement de cette fin annoncée, car en plus de la cupidité, et parmi les 7 pêches capitaux, l’égoïsme des joyeux noceurs n’a d’égal que leur ego.

La diplomatie française, cette « deuxième » grande muette !

Depuis plusieurs années un couple de français est retenu comme otages en Iran, (auquel vient de s’ajouter un jeune touriste imprudent), quant à Boualem Sansal il est détenu prisonnier depuis quelques mois en Algérie, (et qui sait pour longtemps), et que fait notre ministre des affaires étrangères ? Rien ou si peu, si on en juge d’après les résultats. Notre diplomatie est devenue muette, sclérosée, impuissante.

Elle semble avoir les mains liées derrière le dos. Jean-Noël Barrot n’est pas Couve de Murville assurément. Hier encore empire respecté à travers le monde, aujourd’hui encore puissance nucléaire et membre permanent du conseil de sécurité, la France n’est plus que l’ombre d’elle-même, à l’intérieur comme à l’extérieur. Une sorte de coquille vide perdue dans un océan politique, et ses habitants des naufragés à la dérive. Ses dirigeants n’ont même pas le courage de rompre les amarres avec l’Algerie, qui nous humilie tous les jours, pire, nous crache au visage, et de renégocier les accords privilégiés de 1968, passés de mode, qui nous lient à ce pays. Les pays africains, de leur côté, nous ont jeté du continent comme des malpropres, dans le dossier du nucléaire iranien on nous snobe et dans la guerre russo-ukrainienne on nous ignore.

On murmure, on rit derrière notre dos, quand on ne nous méprise pas ! La France n’a plus de vision, sa voix est devenue inaudible, elle a perdu toute crédibilité et le pays n’est plus incarné par une figure qui impose le respect et la confiance. Depuis sa dissolution calaminteuse de l’assemblée nationale, le roitelet Macron est nu. Voilà où nous a conduit sa politique de culpabilisation liée à la colonisation, à un pays qui doute et n’a plus confiance en lui-même. Même les élites de la République, (y compris intellectuelles et médiatiques) censés garder la tête froide ont perdu la boussole. Ils ne sont même plus capables de résister à une religion qui nous défie chaque jour un peu plus avec ses prêcheurs de haine du haut de leur minaret, et à une insécurité quotidienne galopante, jusqu’à des violences les jours de fête. Des français meurent régulièrement sous les coups de couteaux de spadassins radicalisés que nous avons eu le tort d’accueillir sur notre sol. Nous payons au prix du sang cette hospitalité irresponsable. Qui s’en soucie ?

Nos otages peuvent bien moisir dans leurs geôles, nos ministres continuer à faire de l’esbroufe, notre président jouer les VRP de luxe et les ennemis de l’intérieur brader l’histoire de France, le résultat est là, notre pays a perdu son ossature, sa substance, jusqu’à ses propres valeurs, fruits d’un héritage glorieux. Quiconque veut être lucide reconnaît que la France décline dangereusement, son image, son aura, notre influence à l’international, ne sont plus que des mots vides de sens. Financièrement, avec plus de 3 000 milliards de dettes nous avons le couteau du FMI sous la gorge, notre armée ne résisterait pas plus d’une semaine à une offensive russe, et pendant ce temps le chef d’Etat fait son joli cœur à la cour d’Angleterre.

Macron se voyait en Jupiter mais à force d’avoir scié la branche « made in France » il est plus proche d’un président de la 4eme République ! Il rêvait de puissance et de gloire alors qu’il a été incapable de surmonter cette contradiction infantile : vouloir la puissance d’un empire, sans en assumer la volonté et le coût moral. Les deux ans qui viennent risquent d’être un épilogue sombre pour son deuxième quinquennat, il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même.

Été 2025 … étés d’adolescence … nostalgie quand tu nous tiens !

En prenant de l’âge, un jour ou l’autre, on repense inévitablement aux vacances d’été de son enfance. On se revoit hier, on revit ces épisodes heureux, ces parenthèses aventureuses des mois de juillet et août, si lointains et encore tellement proches. Sur la plage où à la montagne, en famille ou avec des copains. C’était aussi le temps des premiers émois amoureux, des aventures éphémères comme peuvent l’être les saisons.

Je revois, comme si c’était hier, mes vacances sur l’île de Noirmoutier, dans le petit village de l’Epine, à la plage des Dames dans le bois de la chaise, ou encore à St-Malo, dans la cité Corsaire, les bains de soleil sur le sable devant la porte St Michel, brèche dans les remparts imaginés par Vauban, qui ceinturent la ville bretonne, la pêche aux crabes et aux araignées débusquées dans les anfractuosités de rochers qui ceinturent l’île, d’où, depuis son tombeau, Chateaubriand contemple l’océan, avant que la marée montante ne l’isole, et la rende inaccessible à pieds.

Je repense à mes escapades vers ce qui n’était encore qu’un petit port où, après avoir aidé un marin à attacher au quai les amarres de sa petite vedette de touristes, il m’avait offert des aller-retour gratuits St-Malo-Dinard à bord de son frêle esquif en échange ce petit boulot estival. Quel bonheur et quelle fierté d’être considéré comme un mousse, aux ordres de son capitaine.

Plus tard, je me revois, avec une bande d’amis, dans le golfe du Morbihan, régater depuis Port-Navalo sur la rivière d’Auray avec des petits dériveurs 505, respirant l’air du large à plein poumon … avant, le soir, de découvrir l’atmosphère enfumée de quelque boîte de nuit de la côte. C’était le temps béni des « surprises-parties » où le GHB n’existait pas, pas plus que les bagarres entre consommateurs éméchés. Nous avions l’alcool gai et pacifique en ce temps-là. Et la galanterie était innée, et non une option.

Le disc-jockey avait l’embarras du choix pour sa playlist, entre Johnny Hallyday, les Beatles ou les Rolling Stones, Sylvie Vartan, les Shadows, Eddy Mitchell ou Françoise Hardy. Entre rocks d’un côté et slows de l’autre qui nous permettaient d’enlacer nos partenaires d’un soir, de leur voler un baiser, voire plus si affinités. Le sida n’avait pas encore fait son apparition, qui allait plus tard faire des ravages dans les relations amoureuses de plusieurs générations. Ces mêmes vedettes yéyé faisaient le reste de l’année les beaux jours de l’émission « Salut les copains » de Daniel Filipacchi et Franck Thenot sur Europe 1.

Avec la fin juin, avec ses couettes et sa jupette écossaise Sheila chantait « L’école est finie », c’était le temps des vacances, de la liberté, des boums et des flirts. C’était le temps du bonheur !

En septembre, certains d’entre nous allions prendre le chemin  de la fac, les choses sérieuses commenceraient et les plus aisés roulaient en Dauphine où Simca 1000, après avoir obtenu le fameux papier rose du permis de conduire. Nous vivions dans l’insouciance de nos quinze ans, dix-huit ans… convaincus que nous profitions là de nos plus belles années.

Avec la rentrée, il nous faudrait quitter notre famille, trouver un emploi les études terminées, voler de nos propres ailes, s’émanciper, plonger dans l’inconnue, tourner une page de notre jeune existence. S’assumer en quelque sorte, sans savoir ce que l’avenir nous réserverait. Des bons et des mauvais moments, des surprises agréables et des épisodes cruels sans doute. Nous vivions sans le savoir, un rite initiatique d’apprentissage de la vie.

Nous savions seulement que nous avions vécu au crépuscule de l’adolescence et à l’aube de l’âge adulte des moments inoubliables, qui bientôt ne seraient plus que des souvenirs, à jamais gravés dans notre mémoire.

La preuve, des décennies après, ils sont toujours là, présent, vivaces et empreints d’une certaine nostalgie.

La Nouvelle-Caledonie, cet archipel qui sombre dans le Pacifique !

Et une fois de plus les errements de Macron, qui ne cesse de souffler le chaud et le froid, risquent de nous coûter cher.

Après trois référendums successifs, où le « non » a l’indépendance l’a emporté, voici que la souveraineté française est une nouvelle fois remise en cause sur ce territoire du Pacifique que Macron verrait plutôt comme un État-associé, après que Valls, son ministre des Outre-mer, ait échoué dans son projet d’indépendance-association.
L’indépendance de l’archipel, parlons-en alors que 2 000 militaires français sont stationnés dans l’île, et que celle-ci représente un espace géo-politique majeur du XXI eme siècle pour la France dans la zone Indo-Pacifique ? Quelle mouche a piqué Valls ? Tout le monde sait que ce petit bout de France, perdu dans le plus grand océan du monde, qui, grâce à ses côtes fait de nous la première puissance maritime du monde, suscité la convoitise de la Chine, mais aussi d’un allié, l’Australie. Si nous devions l’abandonner, non seulement nous perdrions toute influence maritime et militaire dans la région, donc un atout formidable, mais aussi ses ressources minérales (nickel) et halieutiques très importances.
Macron et Valls ont-ils oublié ce que disait en 1966, le général de Gaulle aux calédoniens : « Vous êtes la France australe » ? Ont-ils oublié, qu’en 1940 l’archipel était un des tout premiers territoires ultramarins à rejoindre la France libre ? Qu’ils relisent leur livre d’histoire. Ignorent-ils que certains pays du Caucase (Azerbaïdjan en tête) aident activement le FNLKS, le mouvement indépendantiste, et manipule dans l’ombre la jeunesse le l’archipel ?
 Il y a donc urgence à trouver un accord entre loyalistes et indépendantiste si nous ne voulons pas revivre l’insurrection de mai 2024 et on n’a pas l’air d’en prendre le chemin. Pour l’heure, la Nouvelle-Calédonie est au bord du précipice et vit sous-perfusion financières de Paris. Jusqu’à quand la France demeurera-t-elle son banquier et son assureur ? Et surtout quelle va être la parole, forte, demain de notre pays face aux calédoniens et aux puissances étrangères qui guignent cet avant-poste stratégique tricolore dans le Pacifique ? Michel Rocard, avec l’accord de Nouméa, avait, en son temps, désarmé une guerre civile, aujourd’hui il faut à nouveau racheter la paix d’un territoire qui risque de tomber économiquement en ruines, connaître des nouvelles émeutes, ou d’être la proie de pays qui avancent leurs pions dans la région, comme la Russie et le Chine.
 La Nouvelle Calédonie est tout, sauf une île exotique du sud. Monsieur le président, agissez, et agissez vite et bien car vous n’avez pas droit à l’erreur !

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